De nombreux records ont été établis en 2019 sur le marché immobilier ancien. Outre le volume de transactions et les taux d’intérêt faibles, les prix ont surpris par leur envolée, surtout dans les grandes agglomérations. En fin d’année, ils ont encore crû de 4,9 %, ôtant toute marge de négociation aux acheteurs. Hausse marquée des prix de l’immobilier ancien en fin d’année 2019 Important Depuis le début de l’année 2019, les prix des biens anciens s’inscrivent dans une tendance haussière dans la plupart des villes françaises. Les professionnels du secteur notent ensuite une accélération à partir de la rentrée, période traditionnellement marquée par la modération en matière d’évolution des tarifs, mais faste pour l’activité. En fin décembre, le dernier baromètre LPI-SeLoger indique qu’ En moyenne nationale, le mètre carré pour une maison s’élevait à 3 044 euros, un chiffre en progression de 4,9 %. Pour s’offrir un appartement, il fallait débourser 3 757 euros par mètre carré, soit 5,6 % de plus. Michel Mouillart, porte-parole du baromètre, explique cette évolution par le dynamisme de la demande. Tous les voyants sont en effet au vert pour les candidats à l’accession à la propriété. D’une part, malgré une très légère remontée, les taux des prêts immobiliers sont toujours au plus bas. D’autre part, l’allongement continu de la durée des crédits améliore la solvabilité des ménages. Marge de négociation tombée à des niveaux bas inédits pour les acheteurs Un autre facteur contribue au maintien de prix élevés : la pénurie de logements à vendre, en particulier dans les grandes agglomérations. Toutefois, le déplacement des acheteurs vers les villes moyennes et rurales réduit considérablement l’offre dans certains territoires, augmentant la pression. Dans ce contexte, les propriétaires cédants sont en position de force. Important Fin 2019, les marges de négociation étaient tombées à des niveaux bas inédits. Ainsi, les vendeurs n’accordaient que 3,2 % et 4,5 % respectivement de remises sur les appartements et les maisons. D’ailleurs, les experts de LPI-Se loger affirment que Les acquéreurs ne cherchent pas à discuter les prix affichés, de peur de compromettre leurs chances d’obtenir le bien convoité.