Le projet Grand Paris Express avance malgré les retards causés par la crise sanitaire. En grande effervescence depuis quelques années, les promoteurs immobiliers s’arrachent les parcelles du terrain jouxtant les lignes et gares du futur métro. Face à une très forte demande, la concurrence fait rage entre les professionnels. Ces derniers n’hésitent plus ainsi à proposer des offres alléchantes aux propriétaires des pavillons en banlieue pour qu’ils acceptent de céder leurs biens. Toutefois, cette pratique est dénoncée par certains, car une fois que ces professionnels sont en possession de ces maisons, ils les détruisent pour y construire des bâtiments à étages. Les pavillons qui ont fait les charmes des communes limitrophes de la capitale tendent de ce fait à disparaître avec l’avancée du Grand Paris Express. Les maisons s’arrachent à des prix faramineux Les pavillons s’arrachent à des prix faramineux étant donné qu’il est difficile de trouver du foncier libre en région parisienne. ImportantDès que les ventes sont finalisées, les promoteurs immobiliers rasent les maisons et construisent à la place des immeubles à étages. Devant l’explosion de la demande, ces professionnels restent confiants quant à la rentabilité de leurs investissements. Ils n’hésitent alors pas à acheter les maisons bâties sur les parcelles qui les intéressent à des prix largement supérieurs à celui du marché : en 2017, le mètre carré s’est négocié jusqu’à 9 125 euros alors que la moyenne s’est établie à 5 500 euros à cette époque. Mais selon leurs explications, il sera facile de vendre et de réaliser d’importantes plus-values avec les logements qu’ils vont construire. Les acquéreurs potentiels, à la recherche de logements neufs en Ile-de-France, peuvent d’ores et déjà préparer leurs dossiers d’emprunt immobilier. L’accompagnement d’un expert du crédit permet d’optimiser ses chances d’obtenir un accord et de bénéficier des meilleures conditions de financement possible. L’arrivée prochaine du futur métro accélère le phénomène Selon les professionnels du secteur, Ce phénomène va s’accélérer au fur et à mesure que le projet du futur métro avance. D’autant plus que l’État soutient les promoteurs dans leur démarche : 70 000 logements devraient être construits chaque année en région francilienne dans le cadre du projet du Grand Paris.