L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire et son impact sur la vie sociale et économique, ainsi que par le resserrement des conditions de crédit. Malgré cela, le nombre de Français qui souhaitent placer leur argent dans la pierre n’a pas diminué, et les professionnels du crédit immobilier ont même constaté que plusieurs d’entre eux s’intéressent à l’investissement dans le locatif. D’après des études publiées récemment, et contre toute attente, Paris et Marseille sont les villes les plus prisées par les investisseurs immobiliers en 2020. La première intéresse ceux qui veulent investir dans la pierre sans prendre trop de risques, tandis que la seconde séduit les investisseurs souhaitant un rendement plus attractif, et des biens à des prix abordables. Un rendement moyen autour de 3 % pour Paris et plus de 6 % pour Marseille Les personnes qui choisissent d’investir en locatif dans la capitale disposent d’un budget élevé (au minimum 250 000 euros) étant donné que le prix du mètre carré s’établit aux environs de 10 500 euros. ImportantLe rendement moyen est évalué à 3 %, mais le risque est assez faible, car la demande locative y est très forte et il est facile de trouver un acquéreur lors de la revente. La ville phocéenne doit notamment son attractivité aux prix abordables des biens : le mètre carré moyen oscille aux environs de 3 000 euros. Néanmoins, pour s’assurer d’un bon rendement (6,21 %), il importe de bien connaître le marché. Marseille se compose en effet de quartiers hétéroclites. Lyon occupe la 3e position et Rennes ferme la marche Cette année, Lyon occupe la 3e position dans le classement des villes les plus prisées par les investisseurs locatifs. Le rendement moyen y est de 3,7 %, en contrepartie la demande locative est très forte. La ville rhodanienne est suivie de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Montpellier et Nice. Reconnue pour le dynamisme de son marché locatif pour les petites surfaces (T1 et T2), Rennes ferme la marche. Cette ville étudiante offre un rendement moyen brut de 4,5 % malgré une flambée des prix immobiliers ces 5 dernières années (plus de 43 %).