La crise sanitaire a modifié les attentes des Français en termes d’immobilier. Une récente étude réalisée par le réseau de mandataire IAD dévoile les nouvelles exigences des ménages à la recherche d’un logement. Espace extérieur, coin bureau dédié et zone géographique étendue font partie de leurs principales attentes. Demande pour de nouveaux espaces intérieurs et extérieurs 70 % des mandataires du réseau IAD à travers la France ont noté Un net changement dans les critères de recherche des porteurs de projets immobiliers causé par la pandémie de Covid-19. Important En effet, au lendemain de la levée du confinement du mois de mai dernier, les ménages désireux d’acheter un logement ont exprimé leur envie d’espace, de calme et d’une connexion internet performante. De nombreuses entreprises ayant choisi de maintenir le télétravail pour leurs salariés, à temps plein ou à temps partiel, ces derniers ne veulent plus revivre les contraintes subies au printemps et leurs desiderata semblent s’inscrire sur le long terme. Ainsi, d’après 95 % des sondés, Leurs clients souhaitent un espace extérieur, que ce soit une terrasse, un balcon ou un jardin Et ils sont 90 % à affirmer que Les futurs propriétaires ne transigent plus sur ce point. 39 % des professionnels interrogés mentionnent « le besoin d’un coin bureau dédié » afin de pouvoir établir une frontière claire entre la sphère professionnelle et la vie privée et disent que 17 % des acquéreurs ne feront aucune concession sur cet aspect. De même, pour les moments de détente, les acheteurs d’un quart des répondants plébiscitent une petite zone personnelle où ils pourraient bricoler ou s’adonner à une activité créative et pour 10 % d’entre eux, il s’agit d’une requête ferme. En revanche, fait surprenant, la proportion de personnes ayant cité une bonne connexion internet est encore faible, quand bien même il s’agit d’un outil de travail essentiel pour ceux qui exercent leur métier à distance. En outre, 14 % des participants à l’enquête annoncent que Le garage et la proximité avec le lieu de travail ont été relégués au rang de critères secondaires. Élargissement de la zone géographique de recherche D’ailleurs, Roland Tripard, le président du Groupe IAD, affirme qu’après les deux périodes de confinement, Un peu partout, les candidats à l’achat visent un périmètre géographique plus large, preuve que résider en centre-ville n’est plus un impératif. Roland Tripard C’est le constat de 7 mandataires sur 10. De plus, les villes petites et moyennes attirent de nouveau, alors que les porteurs de projets immobiliers privilégiaient auparavant les grandes agglomérations urbaines comme Paris, mais aussi Lille, Lyon, Marseille ou Strasbourg. La généralisation du télétravail n’est pas étrangère à ce regain d’intérêt puisque les déplacements entre le domicile et le bureau ne représentent plus une contrainte quotidienne. Dernier enseignement de l’étude, les acquéreurs sont pressés de déménager. Selon 51 % des mandataires interrogés, « leurs clients veulent concrétiser leur projet dans les 6 mois », contre 45 % évoquent « un délai allant de 6 à 12 mois ». Les particuliers sont sans doute aussi motivés la faiblesse des taux d’intérêt des prêts immobiliers et la reconduction des aides à l’accession à la propriété dans certaines communes. Grâce à cette combinaison, les personnes peuvent s’offrir plus d’espace ou réduire le coût du financement et leur endettement. Un avantage non négligeable en cette période d’incertitude économique…