Durement touchée par l’épidémie de coronavirus, l’Italie a imposé le confinement total à la population. Ensuite, dans un objectif de soutien aux ménages et aux entreprises, le gouvernement a décidé plusieurs mesures rassemblées dans un décret. Parmi elles figure la possibilité de suspendre le remboursement de leur prêt immobilier. Une mesure qui s’étend désormais à la France. Suspension du remboursement des crédits immobiliers pendant l’épidémie Anticipant l’impact du ralentissement économique causé par le coronavirus dans tout le pays, le gouvernement italien a pris différentes dispositions pour limiter son impact sur le quotidien des personnes, déjà pénalisées par le confinement. Important Le 11 mars dernier, la vice-ministre de l’Économie et des Finances, Laura Castelli a annoncé que les détenteurs de crédits immobiliers pourront suspendre le paiement de leurs mensualités de remboursement en cas de perte de revenus. Peu de détails ont filtré quant à la durée de cette suspension, ainsi que de son étendue, c’est-à-dire si elle est limitée aux intérêts, ou concerne également le capital. Les économistes estiment néanmoins que la mesure devrait rester en vigueur jusqu’à ce que l’activité retrouve un rythme quasi normal. Mesures similaires pour protéger les entreprises en Italie et en France Les particuliers ne sont pas les seuls à bénéficier de mécanismes de soutien. L’Association bancaire italienne (ABI) a publié des communiqués annonçant notamment la Important Possibilité pour les PME en difficulté de renégocier leurs échéances avec leur banquier. Ce dernier peut à ce titre leur accorder le gel du remboursement du capital pendant un an au maximum ou l’étalement de leur dette jusqu’au double de la durée à courir. En France, l’Exécutif vient de prendre des décisions similaires. Dans son allocution télévisée du 16 mars, le président a promis que Les petites entreprises n’auraient rien à débourser pour les impôts et les charges fiscales. Autre mesure, les PME pourraient bénéficier d’une Suspension du paiement de leurs loyers et dépenses d’énergie. Des précisions sont attendues dans les prochains jours.