Dans un contexte de crise liée au Covid-19, aucune transaction immobilière ne peut être conclue. Les Français profitent néanmoins du confinement pour peaufiner leur projet. Selon les experts, ceux qui s’attendent à une chute des prix lors de la reprise risquent d’être déçus, car un tel mouvement sera localisé. En revanche, le volume de ventes va probablement connaître une baisse marquée dans les prochains mois. Pas de crise de l’immobilier selon les experts… Selon les professionnels du marché, Aucune baisse des prix n’est à espérer dans les zones tendues comme Paris et les autres grandes métropoles. En effet, malgré la crise sanitaire, l’immobilier est loin d’être en crise en France. Pour preuve, plusieurs records avaient été battus en 2019, dont le volume de transactions dans l’ancien, qui avait franchi la barre du million. Important En outre, en début d’année avant la mise en place des mesures de confinement, un dynamisme exceptionnel pour une période traditionnellement calme a été observé. La pierre reste pour les ménages une valeur sûre, qu’ils envisagent un investissement immobilier ou l’acquisition d’une résidence principale ou secondaire. Par conséquent, les prix devraient se maintenir, et selon les experts, Même dans l’éventualité d’un repli, un rattrapage suivrait rapidement. … mais de probables difficultés pour les primo-accédants Les notaires estiment également que Les Français vont considérer l’immobilier comme une valeur refuge lorsque le marché redémarrera. Les acquéreurs feront donc leur retour, d’autant qu’ils auront eu le temps de bien se préparer. Il reste que des milliers de ménages verront très probablement leur pouvoir d’achat diminuer, à cause du chômage partiel, voire de la perte d’emploi entraînée par la crise actuelle. Important Les primo-accédants aux revenus modestes seront les plus impactés, d’autant que les recommandations du HCSF pèsent déjà sur leur capacité d’emprunt. Pour rappel, les banques ne doivent plus accorder des prêts de plus de 25 ans et doivent respecter strictement le plafond de 33 % de taux d’effort. Ainsi, malgré la stabilité des taux d’intérêt des crédits à l’habitat à des seuils historiques, les spécialistes anticipent une « forte baisse du volume de transactions ».