Au Royaume-Uni, l’immobilier en général et le marché de la location en particulier ont été inévitablement impactés par la pandémie et le confinement. Avec tout de même une particularité : sur 64 villes du Royaume, 6 ont vu leur loyer baisser pendant qu’ailleurs, la tendance était à la hausse. Londres fait partie des 6 villes qui font exception. Londres fait face à une abondance d’offres À la sortie du confinement, et au même titre que les recherches de bien immobilier à vendre, les demandes de location se sont multipliées un peu partout au Royaume-Uni. Partout, à l’exception de la capitale. ImportantLondres, qui abrite une multitude de bureaux et de locaux commerciaux, semble déserté par les locataires – les particuliers en tête. Conséquence immédiate : le prix de la location d’un logement y a décru de -1,4 %. C’est en tout cas la conclusion d’une étude récente qui s’est penchée sur les loyers pratiqués au Royaume-Uni entre juin 2019 et juin 2020, Les cinq autres villes à connaître un repli de leurs loyers sont Northampton, Middlesbrough, Swindon, Aberdeen et Coventry. La ville avec le loyer le plus bas observe une hausse conséquente Tout en restant une des villes avec le loyer le moins élevé du Royaume-Uni, Yorkshire a enregistré une évolution importante en l’espace d’une année. Désormais, les locataires paient en moyenne 589 £ par mois, soit une augmentation de +3 %. Le sud-ouest n’a pas vraiment été un secteur qui a porté chance aux propriétaires, avec un rendement moindre sur leur investissement. Pourtant, le loyer y a connu une évolution positive de +2,8 % en passant à 798 £. Du côté des East Midlands, la hausse a été de +2,7 %, faisant passer la redevance mensuelle pour le bail à 643 £. Preston, Rochdale, Sunderland, Bristol, York et Leicester se démarquent avec une progression de loyer de plus de +4 %. La demande soutiendra le marché de la location À l’image du primo accédant qui cherche à devenir propriétaire depuis la sortie de confinement, les demandeurs de logement à louer vont surement se multiplier un peu partout au Royaume-Uni, sauf à Londres où la situation pourrait encore empirer. Les investisseurs en locatif doivent s’attendre à une baisse du loyer de l’ordre de -5 % ou plus. De ce fait, les observateurs se montrent optimistes, en dépit de nombreuses incertitudes qui entourent la pandémie et ses conséquences. Rappelons d’ailleurs que la Covid-19 n’a pas totalement disparu et qu’une seconde vague de contamination demeure une possibilité.