Les places de parking en Île-de-France coûtent de plus en plus cher pour les investisseurs depuis le début de l’année. C’est ce que révèle le Parisien, qui publie le baromètre annuel d’une enseigne spécialisée dans ce type d’actifs. Fait surprenant, le cœur de la capitale fait exception avec un léger recul des prix dans certains arrondissements. Hausse des prix et loyers de l’immobilier de parking francilien Pour les épargnants à la recherche d’un placement rentable en Île-de-France, l’immobilier de parking reste une valeur sûre. La plateforme d’annonces spécialisées Monsieur Parking annonce Des montées de prix supérieures à 5 % dans plus de 50 villes, Pour ne citer que Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Le Kremlin-Bicêtre ou Nogent-sur-Marne (94), Issy-les-Moulineaux et Puteaux (92). Mais la rentabilité ne devrait pas être affectée pour les investisseurs puisque Important Les loyers ont également grimpé de plus de 5 % dans quelque 60 villes de la région. Elles se rapprochent même des 6 % à Montigny-lès-Cormeilles (95), aux Clayes-sous-Bois (78), ainsi que dans plusieurs communes du département 77, comme Bussy-Saint-Georges, Moissy-Cramayel ou encore Vaires-Sur-Marne. Exception à Paris avec des prix en baisse En revanche, Important La hausse des prix n’a pas impacté la capitale, puisque certains arrondissements affichent des baisses. C’est le cas du IXe (baisse record de -1,7 %), mais également du Ier et du VIIIe (environ -1,5 %). Toutefois, en certains endroits, comme dans le Ve, le XIe et le XIIe, le taux de croissance des prix dépasse 3 %. En moyenne, le quotidien estime qu’il faut compter Un budget de 34 000 euros pour l’achat ou un loyer mensuel de 155 euros. Les taux d’intérêt des crédits sont toujours très attractifs, améliorant la capacité d’emprunt des potentiels acquéreurs. Charles Gérard, le dirigeant de la start-up, explique ce phénomène par le départ de quelque 50 000 habitants de Paris intra-muros au cours des cinq dernières années. En effet, ce sont généralement les familles qui ont besoin d’une place de stationnement, les Parisiens célibataires et les couples étant moins nombreux à posséder une voiture. Le déménagement des familles vers la première et la grande couronne a donc transféré la demande vers ces zones.