SeLoger révèle que la crise sanitaire et économique a entraîné le retard, le report, voire l’annulation de plus de 8 projets locatifs sur 10. Par ailleurs, de nombreux logements se sont retrouvés sans occupants. 38 % des propriétaires bailleurs redoutent en outre des impayés de loyer, des millions de ménages ayant subi une perte partielle ou totale de revenus. Un nombre croissant de locataires et propriétaires en difficultés Bien que le confinement soit levé depuis mi-mai, la pandémie de coronavirus a laissé des séquelles durables sur la situation financière de nombreux Français. D’après SeLoger, 38 % des propriétaires craignent pour leurs recettes locatives. Cette proportion de bailleurs inquiets a néanmoins diminué depuis la reprise, puisque pendant les huit semaines de quasi-arrêt de l’activité, elle atteignait 50 %. Le dernier baromètre de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) confirme l’accroissement des difficultés des ménages, dont beaucoup peinent à honorer leurs charges courantes comme le loyer. Elle annonce ainsi que le nombre d’appels reçus de locataires ou propriétaires bailleurs sur le numéro national SOS loyers impayés » est passé de 1 475 à 3 864 entre janvier et avril, avant de redescendre à 2 604 en mai. L’accompagnement d’Action Logement pour les ménages fragilisés par la crise ImportantLes épargnants qui envisageaient d’investir en locatif aussi subissent les conséquences de la pandémie et du ralentissement économique. Et leurs projets risquent de ne pas se concrétiser dans l’immédiat, à cause de la précarisation de la population. La filiale d’ING Bank Yolt a révélé dans une récente enquête que L’épidémie a entraîné une baisse de revenus pour 47 % des personnes. Les jeunes actifs âgés de 25 à 44 ans sont les plus durement impactés, puisque 53 % d’entre eux ont vu leurs rentrées d’argent mensuelles diminuer. Pour soutenir les salariés du secteur privé et les demandeurs d’emploi qui peinent à boucler leur budget, ImportantAction Logement a déboursé 100 millions d’euros, une enveloppe débloquée en fin juin. Ceux dont les ressources ne dépassent pas l’équivalent de 1,5 SMIC et dont les ressources ont baissé de 15 % ou plus ont la possibilité d’obtenir une aide mensuelle de 150 euros en soumettant leur demande sur le site de l’organisme.