Outre les taux descendus à un niveau historiquement bas, l’allongement de la durée des prêts est l’autre énorme concession faite par les banques afin d’augmenter leur volume de crédits immobiliers octroyés. Profitable aux organismes de crédit, ce rajout de mensualités est également bénéfique pour les emprunteurs, même si cela signifie qu’ils doivent s’endetter plus longtemps. Une aubaine pour les primoaccédants En observant les dernières tendances, la part des primoaccédants parmi les acheteurs potentiels ne cesse de progresser. Il s’agit notamment de jeunes actifs qui sont à peine entrés dans la vie professionnelle et qui se fixent l’objectif de posséder leur propre maison ou appartement. Seulement voilà, même pour un jeune couple avec deux revenus mensuels réguliers, l’accession à la propriété n’est pas aisée et le remboursement du prêt immobilier est souvent laborieux. En procédant à une simulation de prêt immobilier, ils peuvent se rendre compte qu’en acceptant d’allonger la durée de remboursement de leur emprunt, ils peuvent améliorer leur situation financière immédiate. Le rajout de mensualités supplémentaires fera baisser le montant de celles-ci Dans la majorité des cas, le couple de primoaccédants disposant d’un revenu mensuel net de 2 600 euros préfère s’endetter sur 20 ans. Important Mais même avec un taux d’intérêt très bas, le montant de la mensualité dépasse souvent le seuil d’endettement permis par les établissements bancaires (33 % des revenus). En acceptant d’être endetté plus longtemps, le primoaccédant met plus de chances de son côté pour décrocher un crédit, et pourra voir ses mensualités revues à la baisse. Les prêts sur 25 ans se multiplient Le message semble être passé auprès des souscripteurs de crédit puisque, selon les chiffres « L’année dernière, 27 % des emprunteurs ont choisi des durées supérieures ou égales à 25 ans pour le financement de leur projet immobilier ». Outre les primoaccédants, ce sont les ménages modestes qui ont le plus bénéficié de cette volonté des banques à rallonger les crédits. Ces derniers n’ont pas un revenu ni un apport personnel bien conséquent, mais ils sont nombreux à avoir pu s’offrir un toit en 2018.