Toronto : la mise à disposition d’informations sur les transactions antérieures devrait favoriser les achats immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 octobre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 17 septembre 2018 11:18 par la Rédaction Meilleurtaux

Selon la décision de la Cour suprême, les détails des transactions effectuées devront désormais être publiés en ligne par la Chambre immobilière de Toronto, qui auparavant autorisait les courtiers à communiquer ces informations à titre privé seulement. En conséquence, les prix pourraient baisser, mais le nombre de ventes devrait augmenter, vu la quantité de biens disponibles sur le marché.

Les acquéreurs seront désormais mieux informés avant la décision d’achat

Important La Chambre immobilière de Toronto est désormais tenue de divulguer publiquement les différents détails des transactions effectuées, notamment les prix de vente qui dépassent souvent le prix demandé de plusieurs centaines de dollars.

Rendre ces informations accessibles à tous devrait mettre fin à ce genre de situation.

Grâce à ces données, les acheteurs pourront comparer les prix, ce qui est très important selon un courtier immobilier, car une transaction constitue une « décision importante impliquant beaucoup d’argent ».

La Chambre immobilière autorisait ses courtiers à communiquer les détails des transactions antérieures de manière privée à leurs clients potentiels, mais avec la décision de la Cour suprême, les informations doivent dorénavant être publiées en ligne.

Les vendeurs restent dans l’espoir de réaliser de meilleures ventes

L’accès à l’information devrait donc donner un coup de fouet au marché actuellement en berne. En effet, le nombre de vacances locatives a progressé de +17 % sur un an, représentant plus du quart des biens en stock.

Aujourd’hui, après l’ébullition passée, le marché s’est tassé. Les vendeurs attendent en espérant céder leurs biens à un prix plus avantageux dans les prochains mois.

Des propriétaires ont préféré déménager, mais conservent leur bien dans le cas où le secteur retrouverait la dynamique qu’il a connue auparavant. Certains vendeurs sont prêts à patienter de six à douze mois dans l'espoir de bénéficier des mêmes prix qu'en 2017.

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