S’offrir une résidence secondaire non loin de Paris : oui, mais à quel prix ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 octobre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 4 septembre 2018 10:21 par la Rédaction Meilleurtaux

Bon nombre de Parisiens, parfois surmenés par la vie trépidante et chargée qu’ils mènent dans la Capitale, ressentent le besoin de s’évader régulièrement. S’ils en ont les moyens, il est judicieux pour eux d’acquérir un logement secondaire à deux ou trois heures de route de leur résidence principale, un gîte qui leur permet de se ressourcer sans pour autant s’éloigner.

Les prix aux environs de Paris sont-ils à la portée de toutes les bourses ?

Il n’y a pas vraiment de généralité, les résidences dans les villes aux abords de Paris ne se négocient pas toutes au même prix. Beaucoup de critères entrent en ligne de compte. En fonction de ces paramètres, les prix peuvent être très élevés ou, au contraire, demeurer abordables.

On a pu observer que les Parisiens en quête d'une résidence secondaire privilégient surtout la nature et la richesse culturelle. L’accès à la mer est également un aspect très recherché, même si la montagne constitue parfois une bonne alternative.

Au vu de ces exigences, un constat peut être fait :

Important Les Parisiens cherchent à s’établir à l’Ouest plutôt qu’à l’Est.

L’une des régions les plus plébiscitées est la Normandie qui abrite des villes comme Deauville, Honfleur, Houlgate ou Cabourg. Dans la première ville, le mètre carré se négocie entre 4 500 et 6 000 €. Honfleur est plus abordable avec une fourchette de prix comprise entre 2 500 et 3 500 € le mètre carré. Les prix sont encore plus accessibles dans le département de l’Orne (entre 1 500 et 1 800 € le m2).

En quittant la Normandie, les régions qui attirent les Franciliens se trouvent surtout au sud et au sud-ouest de la Capitale, du côté de Fontainebleau ou de Rambouillet. Mais qui dit « quartiers prisés », dit forcément « prix élevé ». Par exemple, du côté de la Touraine, au sud de Paris, il faudrait débourser pas moins de 262 000 euros pour devenir l’heureux propriétaire d’un manoir de 240 m2 avec un jardin de 3 000 m2.

Faire des concessions et se tourner vers des régions moins cotées

Pour ceux qui ne peuvent pas se permettre d’investir des sommes importantes dans une résidence secondaire, un courtier immobilier leur conseillerait de se tourner vers les villes situées au nord-est et à l’est de Paris, notamment dans les départements de l’Orne et de l’Aisne.

Les prix y sont beaucoup plus abordables, à l’image de cette maison de 400 m2 (et un terrain de 3 000 m2) à Marle qui s’est vendue à 249 000 €.