La hausse des prix de l’immobilier dans la Capitale et ses environs dépasse largement les prévisions des experts dans ce secteur. En effet, à l’approche de la fin d’année, Paris est considéré par les analystes économiques comme une « capitale hors-sol » avec le mètre carré qui se monnaie actuellement à plus de 9 500 euros. Une forte régression du volume des ventes Les prix exorbitants appliqués par les propriétaires qui souhaitent céder leurs biens freinent les ventes. Important En effet, la majorité des habitants de la région parisienne à la recherche d’un logement dans la Capitale ont des revenus plutôt modestes. Comparées à l’année dernière, les ventes à Paris ont diminué de -5 % entre le deuxième et le troisième trimestre. Comme l’inflation reste modérée dans les départements de la grande couronne, le nombre des transactions immobilières sur la même période n’a pas connu d’évolution notable. En revanche, dans la petite couronne, les ventes ont reculé de -7 %. Selon les courtiers immobiliers « Seuls les investisseurs peuvent actuellement se permettre d’acheter ». Un expert a précisé que : « Un quart des acquéreurs fait partie de cette catégorie ». Les primo-accédants se font plus rares, les prix étant souvent hors de leur portée. L’immobilier parisien intéresse également les investisseurs étrangers et quelques familles fortunées qui souhaitent acquérir une résidence secondaire dans la Capitale française. Ceux qui ne disposent pas des moyens pour s’offrir des logements à Paris et dans ses environs immédiats sont contraints de chercher plus loin, en périphérie. Ils sont alors obligés de faire de longs trajets entre leurs lieux de travail en centre-ville et leurs domiciles. Paris est actuellement la troisième ville la plus chère au monde Classée par les analystes économiques comme l’une des villes les plus chères au monde, Paris figure à la troisième place derrière Londres et New York dans leur liste. Important Dans les quartiers les plus prisés, le prix d’un appartement de deux pièces avoisine les 400 000 euros. De quoi décourager un grand nombre d’acquéreurs potentiels. La Capitale devance ainsi largement les autres grandes métropoles françaises, pour ne mentionner que Marseille où le prix du mètre carré est quatre fois moins cher.