Depuis trois ans, les prix des maisons et des appartements en France n’ont cessé d’augmenter pour atteindre des niveaux record en début d’année. Bordeaux s’est retrouvé en seconde place dans le classement des villes les plus chères de l’Hexagone avec un prix moyen au mètre carré avoisinant les 5 000 euros. La plupart des spécialistes redoutaient d’ailleurs un effondrement du marché. Les professionnels du secteur restent optimistes Il est de plus en plus difficile pour un primo accédant de trouver un logement adapté à son budget à Bordeaux. Important Mais l’ensemble des acteurs du domaine de l’immobilier de la cité girondine écarte désormais le risque d’un effondrement au vu de l’évolution actuelle du secteur. Les derniers chiffres officiels publiés traduisent un recul du nombre de transactions par rapport à 2017, mais le marché demeure dynamique et soutenu par l’attractivité de la ville. En effet, de nombreux travaux ont été réalisés comme la ligne LGV qui donne la possibilité de rejoindre la capitale en 2 h ou la mise en place d’un tramway destiné à désengorger de manière efficace le centre-ville. De plus, la croissance démographique est toujours présente, donc il est peu probable que le marché régresse fortement. Cependant, les prix devraient amorcer une diminution à la plus grande joie des futurs acquéreurs. Les ménages hésitent pourtant à acheter Ceux qui ont un projet d’achat de logement à Bordeaux commencent à hésiter de plus en plus face au niveau des prix qui est historiquement haut. Important En effet, ils doutent de pouvoir réaliser une plus-value à la revente, car ils anticipent déjà la chute des prix. Cependant, après plusieurs années durant lesquelles il n’était plus possible de négocier les tarifs, il est de nouveau envisageable actuellement d’obtenir une réduction de -3 % à -5 %, voire plus, dans certains quartiers. Les chiffres publiés par les professionnels du secteur traduisent une augmentation des délais de vente, établis maintenant à une moyenne de 50 jours. Les projets de construction de logements neufs sont pour leur part en légère baisse, même dans le domaine des habitations de luxe. D’après les prévisions des spécialistes, « ces différentes données devraient rester stables l’année prochaine ».