Le baromètre LPI-SeLoger publie chaque mois les prix moyens de l’immobilier sur l’ensemble du territoire français. Les informations qui filtrent des dernières données recueillies concernant ceux appliqués sur les logements anciens à Saint-Étienne laissent toutefois les spécialistes perplexes. En effet, ils sont très différents des chiffres publiés par la Chambre des notaires de la région. Un marché très dynamique En croisant les données fournies par un courtier en immobilier et celles publiées par de nombreuses agences spécialisées, il apparaît que le marché de l’immobilier à Saint-Étienne est actuellement très dynamique. Important De plus, les prix moyens ont connu une hausse importante depuis le début d’année. La ville bénéficie d’une nette amélioration des réseaux et des moyens de transport. Par ailleurs, la qualité de l’enseignement supérieur ne cesse d’attirer les jeunes à la recherche d’une formation ou d’un établissement adaptés à leurs aspirations. La population estudiantine en constante augmentation soutient le secteur du locatif et favorise l’envolée des prix des logements. Sa situation géographique qui la place dans la zone de développement de la communauté urbaine de Lyon constitue également un atout de taille pour Saint-Étienne. Son emplacement joue en effet un rôle important, car il : facilite les échanges entre la ville et ses proches voisines ; simplifie la mise en application de stratégies communes qui leur apportent de divers bénéfices. Une forte disparité de prix suivant les quartiers Important L’écart entre les prix publiés dans le baromètre LPI-SeLoger (1 377 euros/m²) et ceux communiqués par la Chambre de notaire des Pays de la Loire (840 euros/m²) est conséquent. Pour certains, il s’agit d’un signe qui traduit que les grilles d’analyses sont parfois biaisées ou éloignées de la réalité. Pour d’autres, il s’agit juste d’une différence s’expliquant par la grande variabilité des tarifs selon les quartiers concernés. La ville attire de plus en plus de particuliers qui souhaitent acheter dans le but de réaliser une plus-value importante à la revente ou d’obtenir un rendement locatif intéressant. Cette tendance entraîne aussi une hausse générale des tarifs, mais principalement dans les quartiers les plus recherchés. Les prix au mètre carré sont toutefois toujours bien inférieurs à ceux de la plupart des autres localités de plus de 100 000 habitants, ce qui fait de Saint-Étienne une ville particulièrement prisée par les investisseurs immobiliers.