Les taux immobiliers devraient se maintenir à un niveau très bas jusqu’à la fin de l’année, une bonne nouvelle pour les emprunteurs aux revenus modestes. Ils restent encore actuellement assez proches des planchers historiques de 2016, et continuent de résister à l’inflation. Une légère hausse de +0,5 % est toutefois prévue pour le courant de l’année prochaine. Des taux qui favorisent les ménages modestes Avec une moyenne de 1,43 % en octobre, les taux immobiliers demeurent encore à un niveau très bas pour ce dernier trimestre 2018. Et ils sont même actuellement en dessous du taux d’inflation. Important Une situation comparable a été constatée pour la première et unique fois en 1973, à l’époque du premier choc pétrolier. Ainsi, le marché reste dynamique malgré la dégradation des aides publiques et l’envolée des prix. Les foyers aux revenus modestes profitent d’ailleurs de la faiblesse des taux pour acheter. En septembre, la proportion des ménages percevant moins de 3 SMIC par mois ayant accédé à la propriété a augmenté d’environ +3,5 % sur un an. Par ailleurs, l’allongement de la durée de prêt constitue un moyen efficace pour amortir la hausse des prix. La moyenne enregistrée en octobre rejoint celle d’avant la crise financière en 2006, s’établissant à 225 mois ou 19 ans. Pas de hausse notable en 2019 Les taux actuels du crédit immobilier se rapprochent de ceux de 2016 où la moyenne était de 1,31 % au mois de novembre. Ce niveau exceptionnel explique sans doute le volume des prêts accordés, qui a atteint 251 milliards d’euros cette année-là. Les taux ont par la suite très légèrement remonté, mais se sont maintenus à un niveau largement en deçà des prévisions jusqu’ici. Concernant le dernier trimestre 2018, la moyenne devrait s’établir autour de 1,45 %. Important Pour 2019, les spécialistes tablent sur une hausse modérée après avoir prédit une augmentation significative. De plus, il semble que la BCE choisit de poursuivre l’application de sa politique favorable aux crédits. Ainsi, l’année prochaine, la moyenne des taux ne devrait pas dépasser 2 % ou même se limiter à 1,9 %.