Contrairement aux prévisions des professionnels de l’immobilier, le marché de l’ancien n’a pas ralenti après avoir atteint un pic des transactions l’année dernière. Au mois de juillet, les intentions d’achat se situent encore à un niveau élevé, plus exactement à 3,5 millions. Les intentions de vente se chiffrent en revanche à 2 millions. L’immobilier ancien ne régresse pas Dans ce contexte, une étude récente révèle que 41 % des futurs acquéreurs anticipent une hausse des prix immobiliers sur les prochains six mois. Les candidats à l’acquisition demeurent pourtant optimistes : ils sont 73 % à penser que le moment est toujours propice à l’achat, contre 71 % à la même période en 2017. Autre fait qui montre que l’immobilier ancien n’a pas perdu de vitesse, surtout dans les grandes agglomérations : sur les 6 à 8 derniers mois, de plus en plus d’acquéreurs usent de leur droit de rétractation. Important Ce phénomène s’explique par la pénurie de biens mis en vente, qui pousse l’acheteur à s’engager dans l’urgence en signant rapidement une promesse de vente pour ne pas rater une opportunité, et qui y renonce ensuite en jouant sur les dix jours de délai légal de rétractation. Quelques agences ORPI rapportent notamment des taux de rétractation atteignant 20 %. Le marché du neuf affecté par la réduction des aides En revanche, du côté de l’immobilier neuf, le constat est mitigé. Dans le segment des logements collectifs, l’activité présente une grande vitalité, notamment dans les grandes agglomérations comme l’Ile-de-France, Lyon, Marseille, ou encore Bordeaux. À l’inverse, les ventes sont en baisse sur le marché de la primo-accession, réputé sensible aux variations des prix. Quant au marché des logements individuels, l’allègement des aides à l’accession a beaucoup affecté le secteur. Important Le budget moyen des ménages consacré à la construction connaît une baisse de -10 %. Des exploits malgré les tensions du marché Quoi qu’il en soit, avec les taux d’emprunt actuels qui retrouvent leurs niveaux de fin 2016, l’accession à la propriété reste possible même pour les ménages aux revenus modestes, et ce, d’autant plus avec l’aide d’un courtier immobilier. Pour preuve, nous venons de négocier un prêt immobilier de 1,62 % sur 25 ans, sans apport, pour un acheteur de 45 ans vivant près de Toulouse, et présentant des revenus mensuels de 1 200 euros.