Les particuliers ont toujours été plus ou moins choyés par les banques, au détriment des professionnels. Or, les demandes de cette catégorie ne cessent d’évoluer. Les établissements qui souhaitent fidéliser leur clientèle pro ont alors pris les mesures qui s’imposent ; la concurrence étant de plus en plus âpre dans le secteur. Mieux encadrer la clientèle professionnelle Important Les revenus rapportés par les professionnels (auto-entrepreneurs, PME, TPE ou grandes entreprises) sont généralement constitués par les divers frais générés par les services, comme l’affacturage. Certaines des opérations sont par ailleurs déjà souvent automatisées, de sorte que les clients ne bénéficient pas de véritable accompagnement pour les prestations auxquelles ils ont recours. Or, se rapprocher d’eux devient de plus en plus important pour les banques, avec comme objectif de les fidéliser et de leur fournir un niveau de qualité de services et de relation similaire à celui offert aux particuliers. Cette option s’impose également pour faire face à la concurrence. Une riposte contre la montée en puissance des néobanques En plus des taux bas appliqués aux crédits divers, les établissements bancaires traditionnels rivalisent d’ingéniosité pour conquérir les clients. Important Ils doivent en même temps faire face à de nouveaux adversaires pour garder leur clientèle professionnelle : les néobanques. Ces plates-formes dématérialisées qui ont été spécialisées dans les crédits aux particuliers commencent en effet à s’intéresser aux entreprises, notamment aux PME. Les offres de services considérées comme complexes ont ainsi été révisées par les banques classiques pour s’adapter aux besoins des petites structures et des auto-entrepreneurs. Les modifications des autres prestations aux professionnelles devraient bientôt suivre. Miser davantage sur les services plutôt que sur les crédits Les revenus générés par les intérêts et les prestations annexes des crédits à l'habitat constituaient les sources principales de bénéfice pour les banques. Or, avec les taux très bas de ces dernières années, ces activités sont de moins en moins rentables. Et, dans l’optique de réaliser des économies sur le coût de leur crédit, les emprunteurs ont souvent le réflexe de procéder à une simulation de leur prêt immobilier pour trouver les offres les moins élevées sur le marché ; ce qui n’est pas sans conséquence sur leurs chiffres d’affaires. Se tourner vers les services aux professionnels, générateurs de frais, se présente alors maintenant comme une solution efficace pour les banques. Cela sans négliger les produits destinés aux particuliers qui permettent également de se rémunérer grâce à des commissions comme l’épargne et l’assurance.