Palmarès 2018 des villes les plus attractives pour travailler et se loger

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 10 décembre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 10 décembre 2018 11:15 par la Rédaction Meilleurtaux

Bon nombre de Français rêvent de changer de cadre de vie. Encore faut-il pouvoir évaluer l’attractivité de la commune ciblée pour décider si oui ou non, il ferait bon d’y vivre. En collaboration avec l’agrégateur d’offres d’emploi Jobijoba, nos équipes ont établi le Baromètre Work&Live 2018 de l’attractivité des grandes villes tricolores.

Grenoble, première ville du classement

Nous avons évalué plusieurs critères, dont :

• le taux d’intérêt du crédit à l’habitat,
• les prix des biens immobiliers,
• les revenus nets moyens,
• le dynamisme de l’emploi dans chaque ville.

Ce travail a permis de calculer le pouvoir d’achat immobilier des habitants, lequel a été multiplié par le pourcentage de CDI pour 100 têtes. La note ainsi obtenue a été utilisée pour établir notre palmarès.

Grenoble prend la tête du classement (+ 1 place), détrônant Lille, Lyon complétant le top 3 (+ 1 place). Leur attractivité est due principalement au taux de CDI élevé, compris entre 10 et 14 %. Derrière le trio viennent Le Mans, Dijon et Toulouse, qui proposent un bon compromis entre facilité à trouver un emploi et à se loger. En effet, dans des endroits « tendance » comme Bordeaux, les prix de l’immobilier sont prohibitifs, tandis que sur le littoral méditerranéen par exemple, l’emploi représente un frein majeur.

Hausse des prix et léger repli de l’emploi

Cette édition 2018 nous a toutefois permis de constater une dégradation des conditions d’accès au logement dans les 20 villes concernées par l’étude. La principale cause est la flambée des prix de l’immobilier, qui sont passés de 3 069 euros par mètre carré en moyenne en 2017 à 3 248 euros cette année, soit une progression de l’ordre de 5,8 %.

En parallèle, le nombre d’offres d’emploi a diminué de 5,7 %, passant de près de 1 264 027 à 1 191 286 sur un an. La part des propositions de postes en CDI pour 100 habitants a suivi la même tendance, puisque de 6,75 % l’an dernier, elle est tombée à 6,2 %.

Sans surprise, à cause de ses prix, la capitale se situe dans le bas du tableau, mais elle devance Toulon, Marseille et Nice grâce à la profusion et à la variété des offres d’emploi.