Alors que dans la majorité des métropoles françaises, les prix de l’immobilier sont prohibitifs, certaines villes jouissent encore des prix les plus bas du marché… mais sans doute plus pour très longtemps. En effet, les prix y augmentent à une vitesse vertigineuse, comme le montrent les chiffres du baromètre LPI-SeLoger. Voici les 5 premières villes du classement où la tendance haussière est la plus forte. 7 % de progression annuelle à Dunkerque À Dunkerque, le mètre carré pour un logement ancien coûte 1 802 euros, ce qui représente un facteur d’attractivité pour les potentiels acquéreurs. Mais les prix progressent de 7 % sur un an, aussi, ceux qui envisagent de s’installer ou d’investir dans le port nordiste doivent se dépêcher. Les quartiers Rosendaël et Malo-les-Bains, qui offrent une vue sur la mer du Nord, connaissent un grand succès, tout comme le centre-ville dunkerquois, et les abords de la gare et de la préfecture. Cherbourg, numéro 2 avec presque 8 % de hausse Dans la ville portuaire de Cherbourg, dans le département de la Manche, l’immobilier est encore bon marché, à 1 708 euros en moyenne par mètre carré. Mais avec un taux de hausse annuelle de 7,8 %, la situation pourrait rapidement changer, sans compter les frais annexes comme les frais de notaire particulièrement élevés dans l’ancien. Les coins les plus demandés sont l’hypercentre, ainsi que les quartiers Ouest et Octeville-Bourg. Croissance de plus de 4 % à Quimper Actuellement, pour acheter un appartement ancien à Quimper, il faut débourser 1 607 euros par mètre carré. Mais le dynamisme du marché tire les prix vers le haut. Ainsi, depuis 2017, une progression supérieure à 4 % est observée. Les opportunités ne manquent pas dans le centre-ville quimpérois, mais aussi les secteurs de Quimper-Kerfeunteun et Gare-Coteau du Frugy. Record d’augmentation des prix à Limoges En 2018, les personnes désireuses de s’offrir un appartement dans la capitale de la porcelaine doivent payer 9,3 % de plus qu’en 2017, même si les prix restent abordables, à 1 624 euros le mètre carré. Les quartiers les plus prisés des acheteurs sont le centre historique et le quartier des Carmes, tandis que les investisseurs locatifs privilégient les alentours de la gare. Prix majorés de 3,5 % sur 1 an à Béziers Dernière ville du top 5, Béziers enregistre une croissance de 3,5 % des prix des biens anciens. Il faut ainsi compter 1 597 euros par mètre carré pour devenir propriétaire d’un appartement. Les quartiers préférés des acheteurs sont celui de la Crouzette, qui est également le plus cher, suivi des Allées Paul Riquet et des places de la Madeleine et Jean-Jaurès. Mais beaucoup apprécient aussi les zones proches de la Pech de la Galinière, l’avenue Clemenceau, le Champ-de-Mars, la Fontneuve et le quartier des Fleurs.