Prix de l’immobilier : le recul se poursuit pour les logements anciens

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 décembre 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 5 décembre 2018 17:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Au cours des trois derniers mois, les prix de l’immobilier ancien en France ont connu une baisse constante. Ce recul est attribuable à la bonne santé du marché, favorisée par les taux et les conditions de crédit avantageux. Par ailleurs, le repli n’est pas généralisé à l’ensemble du territoire ; il est surtout remarqué dans plusieurs grandes agglomérations.

Avec la baisse des prix, l’heure n’est plus vraiment aux marchandages !

SeLoger a ainsi relevé un recul plus ou moins important dans certaines villes de l’Hexagone pour le troisième trimestre 2018.

La plus forte régression est constatée du côté de Reims où le prix de l’immobilier ancien a enregistré une diminution de -5,5 %. Sur Lyon, un repli significatif de -3,2 % est également observé. Cette baisse concerne aussi bien le marché des maisons que celui des appartements.

Compte tenu du contexte actuel, les propriétaires se montrent peu enclins à la négociation. En général, ils ne consentent à accorder qu’une remise maximale de 4,6 % pour les maisons individuelles. Pour les appartements, l’acheteur ne pourra espérer une décote supérieure à 3,6 %.

Malgré l’inflexibilité des vendeurs, les prix demeurent intéressants dans ces villes. Pour une personne qui souhaite se lancer dans un investissement locatif, le placement pourrait s’avérer rapidement rentable, et ce, en dépit de la hausse des frais de notaire dans l’ancien. Les taux immobiliers qui sont restés à un niveau relativement bas favorisent également l’investissement.

Certaines villes sont quand même restées assez « chères »

Important Quoi qu’il en soit, la baisse ne concerne pas l’ensemble du territoire.

Dans certaines villes, l'immobilier continue à se renchérir.

Ainsi, Toulon se classe en tête des villes françaises où les prix ont le plus progressé au cours du dernier trimestre. Soit une augmentation de près de +6,1 %.

Sur la deuxième marche du podium arrivent ex aequo Lille et Strasbourg avec un bond de +4 %.

Enfin, et contre toute attente, la hausse reste modérée à Paris (+1,6 %). C’est assez rare pour être souligné, étant donné que la Capitale nous a habitués ces dernières années à des sautes de prix impressionnantes.