Les prix de l’immobilier à Bordeaux ont connu une hausse sans précédent en 2016. La conjoncture économique étant peu favorable aux Bordelais, ces derniers sont peu nombreux à pourvoir investir dans ce secteur. Par ailleurs, avec l’arrivée imminente de la LGV, il est fort probable que les prix ne redescendront pas au cours des prochaines années. Les Bordelais ne peuvent pas investir dans l’immobilier dans leur ville Important Au cours de la dernière décennie, les prix de l’immobilier dans la région bordelaise se sont littéralement envolés. Il a été enregistré une hausse de 44% sur 10 ans puis, de 15% entre 2015 et fin 2016. L’augmentation n’est pas prête de s’arrêter avec une croissance mensuelle de 1% observée depuis janvier 2017. Les experts immobiliers pensent d’ailleurs que le seuil plancher des prix ne sera atteint qu’en 2020. Cependant, les habitants de celle qui a été dernièrement élue « la ville la plus tendance du monde » par Lonely Planet n’ont pas vraiment la possibilité d’y investir dans l’immobilier. Le contexte économique actuel ne leur permet pas vraiment de se lancer dans ce type de projet. Par ailleurs, les prix exorbitants pratiqués dans certains quartiers comme le centre-ville historique sont loin de les encourager. Il faudrait presque dix ans pour rentabiliser un bien immobilier à Bordeaux selon un courtier immobilier reconnu. Un courtier immobilier reconnu. Ainsi, les nouveaux propriétaires et les investisseurs immobiliers viennent surtout d’autres régions. Une offre insuffisante malgré les prix Malgré les prix très élevés, les agents et courtiers immobiliers qui travaillent dans la région se retrouvent face à une situation assez inhabituelle. Important En effet, le nombre de biens mis en vente ou qui sont en chantier est nettement inférieur à celui de la demande qui, pour sa part, ne cesse d’augmenter. Cette pénurie touche pratiquement tous les quartiers de la ville. Et la tendance est la même en ce qui concerne le secteur du locatif. L’arrivée du tramway, les travaux de rénovation qui ont été réalisés sur les quais, mais aussi les deux heures qui la séparent de Paris grâce à la LGV ont boosté l’attractivité de Bordeaux. Ces facteurs contribuent également à maintenir le niveau élevé des prix et de la demande dans le domaine de l’immobilier.