Première baisse des prix immobiliers en 8 ans

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 juin 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 12 juin 2023 09:55 par la Rédaction Meilleurtaux

La situation sur le marché français du logement ne semble pas près de s’améliorer. L’indice Notaires-Insee, dans l’ancien, les prix moyens des logements s’affichent en repli de 0,2 % sur les trois premiers mois 2023. Il s’agit de la première baisse trimestrielle depuis juin 2015. L’Île-de-France est particulièrement touchée, avec une nette diminution des prix et des volumes.

Ralentissement de la hausse des prix immobiliers

Depuis plusieurs mois, la progression des prix immobiliers ralentit de manière significative, passant de +6,4 % et +4,6 % aux troisième et quatrième trimestres 2022 à seulement +2,7 % au premier trimestre 2023. En moyenne, d’après l’indice Notaires-Insee, qui fait autorité dans le domaine, les biens se vendent 0,2 % moins cher sur l’ensemble du territoire. Les prix des logements n’avaient plus baissé depuis 2015.

Des disparités sont observées entre les différents types de biens.

ImportantLes prix des maisons ont progressé de +3,1 % sur un an entre le 1er janvier et le 31 mars 2023, contre +2,2 % pour les appartements.

Recul marqué des prix et des ventes en Île-de-France

Les notaires du Grand Paris notent également des écarts entre les différentes régions. Leurs chiffres montrent un

Recul des prix des biens anciens plus marqué en Île-de-France, avec -1,1 % au premier trimestre 2023.

Dans l’un des départements franciliens hors Paris, le mètre carré coûte désormais 6 640 euros en moyenne, un chiffre en baisse de 1,2 % sur un an. Au cœur de la capitale, où les prix avaient atteint des pics inédits ces dernières années, la moyenne se situe à 10 310 euros au mètre carré, en baisse de 2 % sur un an.

Parallèlement, le volume de transactions a chuté de 22 % sur les trois mois, ce qui correspond à 9 400 ventes en moins sur cette seule période. La situation préoccupe les notaires au plus haut point. Ils pointent du doigt tous les défis auxquels le marché a été et reste confronté,

Notamment la forte remontée des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’octroi de crédit.

• D’une part, les normes d’endettement imposées par Bercy, avec un plafond à 35 %, pénalisent même certains ménages ayant des revenus confortables.
• D’autre part, les banques exigent un apport personnel de plus en plus conséquent. Autant de facteurs qui freinent la demande.

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