Le prix des logements ne cesse d’augmenter en France dernièrement et concerne à première vue tout le parc immobilier. RMC-BFMTV remarque que la part des biens en-dessous de 150 000 euros disparaît inévitablement. L’Ouest de l’Hexagone est le plus concerné par cette situation. PriceHubble, le spécialiste des données immobilières, a décidé de mener son enquête. Le prix de l’immobilier flambe dans pratiquement toutes les villes de France, faisant disparaître peu à peu les logements abordables. Ce constat concerne particulièrement les villes dans la partie Ouest du pays. La recherche d’un logement en-dessous de 150 000 euros devient de plus en plus difficile ces trois dernières années. Elle n’est toutefois pas impossible. PriceHubble a mené son enquête pour trouver des logements de 60 mètres carrés et coûtant moins de 150 000 euros. L’étude a porté sur une centaine de villes qui sont visibles sur le marché. Les premiers constats démontrent une baisse exponentielle de ces biens sur l’ensemble de l’Hexagone. L’influence du départ des Parisiens vers les périphéries Le volume des biens immobiliers de moins de 150 000 euros est désormais en-dessous de 2 % seulement pour La Rochelle. Il en est de même pour Vannes, Rennes, Angers et Caen. Même si leur part était déjà minime auparavant, la situation régresse encore. Certains accusent le départ des Parisiens vers les périphéries, augmentant le prix de l’immobilier à leur arrivée dans une nouvelle ville. Les tarifs ont effectivement haussé après que les citadins se soient installés. Cet exode urbain n’est toutefois pas la cause à blâmer. D’ailleurs, le prix de l’immobilier aurait dû baisser dans les grandes villes en parallèle. Il n’en est pourtant rien. Aucun logement de 60 mètres carrés ne coûtait d’ailleurs 150 000 euros dans la Capitale avant la pandémie. La situation n’a toujours pas changé après le départ d’une partie de la population. Les autres métropoles comme Nice, Bordeaux et Lyon trouvent le même constat. Les prix devraient toutefois baisser avec le credit immobilier qui est de plus en plus contraignant. Une baisse d’effectif partout Trouver un logement de 150 000 euros et de superficie d’au moins 60 mètres carrés est difficile, mais tout à fait faisable. Cinq villes répondent à l’appel : Chalon-sur-Saône, Saint-Quentin de l’Aisne, Mulhouse, Belfort et Saint-Etienne. Leur effectif frôlait toutefois la trentaine avant la pandémie, en 2019. Le coronavirus et la situation post-confinement ont encouragé les Français à quitter les grandes villes pour s’installer en périphérique. L’essor du télétravail a joué un effet de levier, ce qui a apparemment fait croître le prix de l’immobilier. Les biens sont de moins en moins accessibles dans les villes. La part du parc immobilier en solde à Brest était de 35 % avant le Covid. En 2022, elle n’est plus que de 7 %. La situation est à peu près similaire à La Roche-sur-Yon et Lorient. La proportion de logements abordables est passé de 30 % avant Covid à 5 % actuellement.