Pour diverses raisons, bon nombre de Français retraités ont envie de souscrire à un crédit. Cependant, il est courant de penser qu’obtenir un prêt à la retraite est une opération difficile, voire impossible. Cela est dû au risque de décès élevé avec un âge avancé. Pour pallier cette problématique, les établissements disposent d’alternatives. À l’arrivée de la retraite, nombreux sont les Français qui souhaitent se voir accorder un prêt. Ils aimeraient investir dans l’immobilier pour s’installer en bord de mer, enrichir son patrimoine, acquérir une résidence secondaire ou encore transformer celle-ci en logement principal. Toutefois, avec l’âge qui avance, la recherche du financement adéquat à leur projet s’avère plus compliquée. Selon un courtier spécialisé dans l’immobilier, la plupart des banques classiques restreignent la fin des crédits à 70 ou 75 ans. Cette limite d’âge s’explique par la crainte des banques par rapport à la solvabilité des emprunteurs. Tout espoir n’est donc pas perdu. Les critères étudiés par les banques La hauteur des revenus tient un rôle primordial dans la décision d’accord du crédit immobilier par le banquier. D’après le rapport annuel du COR (Conseil d'Orientation des Retraites en septembre 2022, la perte moyenne de revenus est à 33,40 % pour un employé non-cadre. La retraite signe officiellement une diminution des revenus. L’établissement prêteur prendra également en compte le taux d’effort. Il s’agit de la proportion liée aux dépenses quotidiennes du ménage par rapport aux revenus mensuels. Ce ratio est calculé en fonction des simulations de pension retraite ou des revenus professionnels. Un demandeur de 55 ans qui prendrait un crédit de 10 ans pourrait donc baser le prêt sur ses revenus actifs. Pour s’assurer que la mensualité soit payée correctement, il est nécessaire au banquier de connaître les revenus de l’emprunteur pendant toute la durée de remboursement. Avant de se lancer, il est possible de faire des simulations de retraite. Si la perte de revenus s’élève à 40 %, la banque n’accordera pas le même montant de prêt qu’avec un revenu complet. Dans le cas où le prêt est demandé pour un investissement locatif, le calcul différera légèrement. En effet, les loyers garantissent le remboursement du crédit. Des solutions existent L’assurance emprunteur pèse lourd dans la prise de décision du banquier, quelle que soit la durée du prêt. Selon les experts, le risque d’avoir des problèmes de santé est plus important à partir de 50 ans. Le remplissage d’un questionnaire de santé devient donc obligatoire. Le coût de l’assurance se retrouve aussi en hausse en cas de souci de santé, même moindre. Malgré ces paramètres de sélection plutôt sévères, il reste possible d’emprunter quand on frôle la retraite. Les banques aiment bien les quinquagénaires car leur historique permet de vérifier leur solvabilité au cours de leurs précédents crédits. Les plus âgés rassurent le banquier par rapport aux jeunes qui ont des revenus évolutifs. Les séniors sont de bons clients, dignes de confiance pour le remboursement de leur crédit. Les prêts multilignes sont une bonne alternative pour les emprunteurs du troisième âge. Le principe est de rembourser le maximum de capital au cours de la période d’activité. Ainsi, la mensualité diminue à la retraite. La clé pour être sûr d’obtenir un crédit est de savoir choisir le moment propice pour emprunter. ImportantAu bon moment, la durée du prêt sera optimisée et le pourcentage des revenus actifs permettra de meilleures conditions d'emprunt.