Après une belle reprise des activités, le secteur immobilier reprend petit à petit son rythme habituel. L’euphorie des achats dans l’immobilier ancien s’est faite à un rythme effréné pendant l’année 2021. Cela malgré l’augmentation des prix et des taux d’intérêt moyen attribués lors des prêts. Cet engouement serait désormais freiné par la rareté des biens disponibles. À la sortie du confinement de 2020, les ventes mais aussi les prix des biens sur le marché immobilier ont augmenté. Cette tendance commence à ralentir pour retrouver son niveau d’avant crise. En effet, l’engouement des ménages français de 2021 dans ce secteur commence à s’estomper en ce premier trimestre 2022. Le développement du télétravail a changé le paysage immobilier en France. Désormais, les acheteurs aspirent à des résidences loin des villes, avec de grands espaces et de la verdure. Les transactions se sont alors multipliées dans les campagnes au détriment des grandes agglomérations. On assiste actuellement à une raréfaction des logements à vendre dans ces zones rurales très prisées. L’augmentation des prix et la raréfaction des biens sur le marché immobilier en zone rurale La tendance à la hausse marque l’année exceptionnelle de 2021 dans le domaine de l’immobilier. Avant la crise sanitaire, les grandes agglomérations ont attiré les investisseurs. La plateforme d’estimation des prix Meilleurs Agents précise que : Désormais, ce sont les zones rurales qui enregistrent les plus fortes augmentations de prix! [...] les prix dans les zones péri-urbaines ont augmenté de 13,1% en 2 ans et de 9,5% dans les communes plus isolées. En effet, le nombre de transactions enregistré en 2021 reflète les ventes qui auraient dû être effectuées l’année précédente. L’attrait des acheteurs pour les villes moyennes a conduit à une difficulté de trouver un bien dans ces localités. Ce qui traduit un tassement sur les activités des agents immobiliers locaux dès le début de l’année 2022. Le maintien de cette euphorie vers l’acquisition d’un patrimoine est toutefois conditionné par le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Les crédits et taux suivent le rythme des transactions immobilières En même temps, la fluctuation du taux immobilier peut aussi constituer un critère dans la prise de décision d’effectuer un achat. La progression des ventes de biens immobiliers va également de pair avec les changements des taux d’intérêt moyens. Olivier Lendrevie, représentant du CAFPI rapporte des valeurs de : 0,93 % (+2 centièmes) sur 15 ans ; 1,03 % (+4 centièmes) sur 20 ans 1,21 % (+2 centièmes) sur 25 ans. Olivier Lendrevie L’OAT 10 ans (obligations assimilables du Trésor) suit également cette hausse allant de 0,33 % en janvier jusqu’à 0,65 % actuellement. Il s’agit d’une valeur de référence pour les taux des emprunts. Leurs mouvements croissants s’alignent et peuvent conduire les banques emprunteurs à faire évoluer dans le temps les taux moyens des prêts.