Le profil des acheteurs immobiliers dans le Rhône a peu changé l’an passé, d’après la Chambre départementale des notaires. Dans leurs dernières études, ces experts ont également révélé que dans l’agglomération de Lyon, les coûts des logements continuent d’augmenter. Ce phénomène a été noté dans le segment du neuf, mais aussi dans celui de l’ancien. La Chambre des notaires du Rhône a réalisé un bilan de l’exercice 2021 sur le marché de l’immobilier. D’après leur conclusion, la durée moyenne de possession d’un logement arbore une tendance baissière. Sur cette collectivité, elle a été estimée à 5 ans. Les notaires rhodaniens soutiennent que la hausse des prix explique en partie cette réduction. Selon eux, les propriétaires sont intéressés par l’éventualité de faire de grands bénéfices. De son côté, le portrait des acquéreurs change légèrement. Dans le département, ils sont âgés de 30-39 ans. 36 % d’entre eux y travaillent en tant que cadres supérieurs. À Lyon, cette proportion atteint les 51 %. Les prix des appartements sont en hausse Du fait de leur jeunesse, les acheteurs désirent détenir un logement avec un extérieur, ou même une maison. Ils souhaitent également vivre dans une habitation plus spacieuse. Ces besoins découlent de la modification de la composition de la famille, surtout avec la naissance d’un bébé. Sur les caractéristiques des biens recherchés, les trois pièces avec balcon constituent le plus couru entre Rhône et Saône. Ce critère a été observé depuis le début de la pandémie. Pour leur part, les grands appartements se vendent beaucoup plus lentement. Au niveau des prix, ceux des logements lyonnais ont, par rapport à 2020, évolué de : +7,3 % dans le neuf ; +5,1 % dans l’ancien. Actuellement, le coût médian s’établit à 6 230 euros/m2 pour les appartements neufs. Pour les anciens, il faut prévoir 5 060 euros/m². Dans les deux cas, les acquéreurs doivent donc montrer une capacité d’emprunt plus importante lors de l’achat d’une propriété. Les tarifs des maisons poursuivent leur montée Concernant les destinations, les villes beaujolaises ont été extrêmement convoitées en 2021. Désormais, le tarif médian d’une maison à Belleville-en-Beaujolais avoisine les 287 000 euros. À Lyon, il se hisse à 676 500 euros. En un an, la Chambre des notaires du Rhône a noté une crue de 6,4 %. La présidente de cette association professionnelle, maître Séverine Girardon dévoile que pour se payer une maison dans ce département : Il faut 365.000 euros de prix médian. […]. Séverine Girardon Dans la commune la plus chère de l’agglomération limitrophe de Lyon, Caluire-et-Cuire, ce dernier s’établit à 735 000 euros. C’est à cause de cette flambée des prix que les acheteurs se reportent sur des villes plus éloignées de l’agglomération. Leur but étant de s’offrir un logement plus vaste ou plus abordable. En 2021, les acquisitions se sont également accentuées, sur l’ensemble du territoire rhodanien comme dans l’agglomération lyonnaise. Les notaires du département affirment que pour tous les biens immobiliers, le volume de transactions dans le Rhône : […] Enregistre une augmentation de 16 %. […]. Les terrains à bâtir et les logements se vendent très rapidement. Ce qui favorise l’inflation sur le marché immobilier neuf ou ancien.