Le 29 avril 2022, Particulier à Particulier (PAP) a publié la dernière note de conjoncture des Notaires du Grand Paris. Ce rapport d’étude dévoile qu’en région francilienne, les logements vendus se sont amoindris entre décembre 2021 et février 2022. Ceci par rapport au même trimestre sur l’exercice entre 2020 et 2021. Entre décembre 2021 et février 2022, 18 070 logements ont été vendus dans la deuxième couronne parisienne. Une zone qui comprend les départements de la Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-D’Oise. Ce volume ressort de la dernière note de conjoncture des Notaires du Grand Paris. Ce document indique que comparativement aux mêmes mois durant l’exercice 2020-2021, il traduit un recul de 8 %. Dans les détails, les transactions de maisons se sont écroulées de 13 %. Celles des appartements ont, quant à eux, diminué de seulement 2 %. Pour leur part, les tarifs se hissent à des niveaux toujours plus élevés. La petite couronne voit ses tarifs augmenter Le tarif moyen d’une maison a été estimé à 325 600 euros à fin février 2022. Sur un an, une hausse de +6,6 % a été remarquée. Quant à l’appartement, il est proposé à 3 370 euros/m² en moyenne (+3,8 %). Les notaires tablent sur une flambée annuelle de 7,5 % en juin prochain. D’ici là, l’unité se négocierait ainsi à 335 900 euros en individuel. Pour le collectif, le coût moyen du mètre carré devrait s’accentuer de 4,5 % pour atteindre 3 460 euros. Pour la filière tant du logement que du prêt immobilier, ces augmentations pourraient nuire à l’activité. Dans la première couronne, les prix s’envolent également. Pour les maisons, l’unité s’est appréciée à 437 000 euros à fin février 2022 (+5,7 % sur un an). Du côté des appartements, la pierre a coûté en moyenne 5 410 euros par mètre carré (+1,3 %). Toutefois, cette progression est partie pour s’affaiblir. Au 30 juin prochain, prévoient les notaires, elle descendra à : 5 % par an en individuel ; 1 % en collectif. S’agissant du nombre de ventes, 13 350 ont été bouclées entre décembre 2021 et février 2022 dans les départements : Hauts-de-Seine ; Seine-St-Denis ; Val-de-Marne. À l’aune de décembre 2020/février 2021, un repli de 10 % s’affiche. La note de conjoncture fait état d’un retrait de : 15 % pour les habitations individuelles ; 8 % pour les variantes collectives. Le marché francilien demeure également actif Dans l’ensemble, 40 210 biens immobiliers ont été vendus en Île-de-France sur la même période de référence. Par rapport à décembre 2020/février 2022, les transactions ont chuté de 6 %. Alors que beaucoup se demandent si cette régression signe un revirement du marché, les notaires franciliens expliquent : Au-delà d’une comparaison nécessairement décevante par rapport aux records d’activité que nous avons récemment connus et dans une perspective historique plus large, l’activité reste bien orientée. Les volumes de vente s’inscrivent 7% au-dessus des 35.710 transactions enregistrées chaque année sur la dernière décennie, confirmant une forme de normalisation du marché. Concernant les prix, ils conservent leur courbe haussière lancée en décembre 2015. À l’échelle de l’Île-de-France, à fin février 2022, le tarif/m² moyen dans l’ancien croît de 2,4 % sur un an. Les appartements montrent une stabilité avec une variation annuelle de +0,5 %, la pierre coûtant 6 710 euros en moyenne. Extrêmement convoitées par des urbains ayant besoin de verdure et d’espace, les maisons subissent, elles, les retombées de leur succès. Ces logements sont annoncés à 335 000 euros l’unité en moyenne. En rythme annuel, leur tarif s’est donc élevé de 6,3 %.