Selon une étude récente de Bevouac, un haut niveau de rendement implique en général des risques locatifs plus sérieux. De même, il engendre de potentielles complications à rentabiliser un investissement locatif. Dans certaines villes présentant ce profil, l’attractivité se révèle en effet faible. Ainsi, la recherche de locataires pour occuper un logement devient plus difficile. Bevouac appelle les investisseurs sur le marché de la location dans certaines communes à faire attention au rapport rendement/risque. L’un et l’autre s’avèrent souvent inversement proportionnels, signale la société concentrée sur l’investissement locatif clé en main dans l’immobilier ancien. Cette conclusion a été tirée à l’issue d’une enquête qu’elle vient de dévoiler. Cette étude s’étant appuyée sur des données de l’Observatoire des loyers, de Meilleurs Agents, de la DVF et de l’INSEE. L’entreprise a constaté qu’à Mérignac par exemple, la part d’habitations en état de vacance locative s’établit à un niveau bas. Celle-ci a été calculée à 3,53 %. En parallèle, le rendement locatif s’affiche à seulement 3,36 %. La rentabilité du projet détient un aspect capital Sur les dix dernières années, les prix immobiliers dans cette ville de la Gironde ont pris 55,5 %. Un investissement qui y a été réalisé en 2013 aurait de ce fait produit : Une impeccable rentabilité finale ; Un rendement mince. Un phénomène inverse a été observé à Mulhouse, où : Le rendement parvient à 10,40 % ; Les tarifs ont perdu 13,6 % au cours de la dernière décennie. Bevouac explique qu’un investissement locatif doit obligatoirement considérer la perte ou le gain de valeur qu’il génèrera hypothétiquement. En effet, un tel projet n’est qualifié de réussi que s’il ne s’assortit pas d’une vision privilégiant le court terme. Mis à part l’unique rendement brut, les investisseurs doivent penser plus globalement à la rentabilité du placement financier. Cet indicateur tient compte de la plus-value espérée lors de la remise en vente du logement. Ce dernier élément revêt donc un caractère déterminant. Le dynamisme de la ville importe beaucoup Bevouac a émis une remarque particulière sur les cinq communes connaissant des rendements bruts qui dépassent largement la moyenne : Mulhouse ; Béziers : 9,78 % ; Perpignan : 9,35 % ; Pau : 7,64 % ; Avignon : 6,49 %. D’après son étude, celles-ci composent également les villes aux plus inquiétants pourcentages de vacance locative. Chacune d’entre elles affiche un taux respectif de 15,90 %, 16,51 %, 15,61 %, 16,76 % et 15,35 %. Comparativement, plusieurs communes aux rendements inférieurs dénombrent peu d’habitations vacantes. Outre Mérignac, le spécialiste de l’investissement locatif clé en main mentionne : Créteil : 3,95 % ; Pessac : 3,56 % ; Ajaccio : 3,30 % ; Cannes : 2,32 %. Le rendement dans ces territoires a été estimé à respectivement 5,90 %, 4,73 %, 5,25 % et 2,79 %. Le président de Bevouac, Martin Menez, a commenté ces chiffres. ImportantIl a alors souligné qu’en étant enclins à regarder seulement les rendements, les investisseurs se méprennent. Aux acteurs du marché, le spécialiste conseille de décortiquer le dynamisme de la commune avant de se lancer. De cette manière, l’on réduit le risque de désillusion.