Le dernier numéro de 2021-2022 du Grand rendez-vous de l’immobilier, l’émission de Capital et Radio Immo, a été présenté. Il aborde des sujets majeurs relatifs au marché de l’immobilier en France. L’augmentation des taux d’emprunt risque-t-elle de freiner certains projets d’acquisition ? Comment évoluent les prix des biens ? Différents spécialistes ont été invités à répondre à ces questions. Radio Immo et Capital viennent de diffuser le dernier numéro de leur émission « Le grand rendez-vous de l’immobilier ». Dans celui-ci, une chasseuse immobilière, Delphine Herman, révèle l’avantage d’acheter un logement déjà occupé. De son côté, une avocate parisienne, Ganaëlle Soussens, détaille les garanties qu’un artisan obtient en choisissant le statut d’auto-entrepreneur. Un notaire à Saint-Maur-des-Fossés, Charles Flobert, apporte des précisions sur la constitution d’une SCI familiale avec un enfant mineur. Ce numéro de juin 2022 comprend aussi la chronique juridique de l’Anil (Agence nationale pour l’information sur le logement). Un contenu qui est d’ailleurs présenté tous les mois par les deux médias. Les stocks de logements neufs s’amoindrissent La DG de l’Anil, Roselyne Conan, s’exprime dans cet article sur l’interdiction de redresser les loyers des habitations énergivores. Cette disposition réglementaire sera appliquée à partir du 25 août prochain. Enfin, le « Grand rendez-vous de l’immobilier » de ce mois-ci est marqué par l’entretien avec : Le délégué général de la Fédération des promoteurs immobiliers, Didier Bellier-Ganière ; Le président des agences immobilières Orpi, Guillaume Martinaud. Dans une partie de cette émission, Didier Bellier-Ganière évoque l’état du marché des logements neufs. D’après lui : Tous les indicateurs sont au rouge. Didier Bellier-Ganière Les foyers qui prévoient de réaliser un projet dans ce contexte peuvent déjà effectuer une simulation pret immobilier. Elle leur donnera une idée de la mensualité à payer en fonction du financement demandé. Les stocks des promoteurs, évalués à 7,7 mois, ont enregistré leur plus faible niveau depuis 2012. En cause, l’insuffisance des mises en chantier. Ces seuils planchers sont facilement dépassés dans des communes telles que La Rochelle ou Brest. Les prix des habitations anciennes s’affermissent En parallèle, les tarifs des biens nouvellement bâtis poursuivent leur hausse à cause entre autres : Du manque de terrain ; Du renchérissement du coût des matériaux. Entre janvier et mars 2022, le mètre carré a grimpé à 4 800 euros. Soit une évolution de +5,8 % comparativement à l’an passé. Dans une autre partie de l’émission, le président du réseau immobilier Orpi fait le point sur le marché de l’ancien. Il révèle que les tarifs restent en augmentation. À l’aune de 2021, une progression de 8 % se dégage. De nombreuses villes voient leurs prix s’intensifier : une variation de +12 % a par exemple été constatée à Grenoble. À Nice, un alourdissement de 4 % a été relevé. Guillaume Martinaud affirme en revanche que des communes très convoitées comme Reims ou La Rochelle commencent à devenir plus abordables. Ce phénomène résulte de l’insuffisance des offres sur ces marchés. S’agissant des ventes, elles ont affiché une légère régression entre janvier et juin 2022. Par rapport à la même période en 2021, un recul de 9 % a été observé. Malgré cette baisse, les transactions demeurent toutefois importantes en ce début d’année.