LocService a analysé le marché français de l’immobilier étudiant à l’approche de la rentrée 2022-2023. La plateforme a alors découvert que celui-ci connaît généralement une tension plus faible en Île-de-France qu’en province. En détail, elle a dévoilé une liste des communes tricolores où la demande d’habitations étudiantes s’avère nettement supérieure à l’offre. Les étudiants entrent maintenant dans une phase décisive pour la préparation de la prochaine rentrée. À environ trois mois de cette dernière, le temps est en effet venu pour eux de débuter les recherches d’habitation. La plateforme LocService a alors publié dans ce contexte une étude sur l’état du marché immobilier étudiant. Elle apprend que 55 % des étudiants cherchent un studio. Un sur cinq d’entre eux préfèrerait quant à eux vivre en colocation. Dans 86 % des demandes, leur caution pour louer un bien porte sur leurs parents. Seuls 8 % passent par la garantie offerte par Action Logement, Visale. Les logements étudiants les plus chers à louer sont localisés à Paris L’étude enseigne aussi que le budget d’un étudiant en France pour une location s’établit en moyenne à 613 euros mensuels. Le loyer s’élève à 786 euros en région francilienne, contre 219 euros de moins dans le reste du pays. Avec des prix moyens en dessous de 400 euros, Pau, Limoges, Saint-Étienne, Besançon, Poitiers et Brest constituent des communes accessibles. Pour ceux qui envisagent d’y réaliser un investissement locatif on conseille de faire une simulation de ptz. Les loyers moyens les plus faibles, de 359 euros, ont été relevés au Mans. À l’opposé, les moins abordables, de 858 euros, ont été observés dans la capitale. Un studio à Paris est proposé à 56 % plus cher que dans cette ville sarthoise. LocService écrit que comparativement à 2021, les loyers se sont globalement stabilisés. Les seules augmentations significatives ont porté sur les T2 et les chambres, ont annoncé la plateforme de location entre particuliers. D’après elle, des variations respectives de +3,5 % et +2,5 % ont été constatées sur ces types de logements. Le marché immobilier étudiant à Angers subit une forte tension L’analyse dresse par ailleurs le top 10 des villes tricolores qui subissent le plus de tension. Le classement est marqué par l’absence de nombreuses grandes métropoles comme Montpellier, Nice, Toulouse ou Marseille. Aussi étonnant soit-il, Paris y est pareillement introuvable. LocService décrypte : Bien que la région parisienne reste la première région étudiante de France, avec 20 % des étudiants qui ciblent ce secteur, ce chiffre est en forte baisse par rapport au niveau d’avant crise. Au pied du palmarès se place Villeurbanne, avec 1,41 demande pour une offre. Cette commune rhodanienne est positionnée derrière : Metz (1,45) ; Lille (1,71) ; Brest (1,79) ; Nantes (1,96) ; Bordeaux (2,66) ; Rennes (3,3) ; La Rochelle (3,88) ; Lyon (4,04) ; Angers (4,49). La Ville Lumière compte davantage d’étudiants que les municipalités provinciales en valeur absolue. La tension immobilière s’y établit en revanche à un niveau moins élevé que dans ces dernières, en raison de : La remise sur le marché traditionnel de certains meublés de tourisme depuis 2020 ; La chute structurelle de la demande à cause des séries de confinements. Le classement de LocService repose sur des données recueillies sur les douze derniers mois, auprès de 40 000 étudiants.