Une étude révèle que l’apport personnel nécessaire pour contracter un emprunt immobilier a considérablement grimpé. Au premier semestre de cette année, les acheteurs devaient en moyenne avancer 21 % du prix de vente d’un bien. Ce bond intervient dans un contexte où les prix des habitations s’affermissent également en conséquence de l’inflation. Les achats de résidences secondaires s’amoindrissent légèrement en France. En juin 2022, ils ont représenté 6,9 % des transactions immobilières, contre 7,3 % en 2021. S’agissant de l’investissement locatif, il subit également la même courbe. Sa part sur les ventes est passée de 30,5 % à 29,8 % entre juins 2021 et 2022. La résidence principale garde quant à lui sa dynamique pour capter 63,4 % des acquisitions, contre 62,4 % l’an écoulé. Concernant les montants moyens d’achat, ils s’envolent à des niveaux records du fait de l’inflation. Les ventes d’appartements et de maisons se bouclent ainsi à respectivement 240 961 euros et 290 654 euros en moyenne. La part des 50 ans dans les transactions s’est agrandie Le réseau immobilier Century 21, d’où ont été tirées ces données, explique que les ménages tricolores ont préféré : […] Augmenter leur quotité de financement par emprunt ainsi que leur apport personnel. Un fait qui devrait avoir été observé dans les résultats des simulation pret immobilier effectuées dans la période étudiée. Les acheteurs dépassant les 50 ans constituent les seuls à enregistrer une hausse de leur proportion parmi les acquéreurs. Cette tranche d’âge se compose généralement d’individus s’offrant leur second logement qui détiennent un apport personnel plus important. Une conséquence de la plus-value générée par la vente de leur ancien bien. Voir cette catégorie afficher une progression de leur part se révèle donc logique. Les plus de 50 ans ont rassemblé 34,8 % des transactions sur le premier semestre 2022, a relevé l’agence lissoise. L’évolution s’est avérée davantage plus nette chez les plus de 60 ans. Leur part parmi les acheteurs a progressé de 9,5 %. De leur côté, les moins de 40 ans ont réalisé 44,7 % des transactions. L’apport personnel pour une demande de crédit s’est alourdi Le montant des apports s’est aussi substantiellement accentué ces derniers mois alors que la filière immobilière connaît plusieurs renchérissements. En janvier-juin 2022, les emprunteurs ont dû puiser 55 519 euros en moyenne dans leurs économies pour acheter une habitation. Autrement, la banque ne leur aurait pas accordé de prêt, analyse Century 21. Si l’on oublie les frais de notaire, cette somme équivaut à 21 % du coût total du logement. L’amplification se montre plus ou moins appréciable. En juillet-décembre 2021, l’apport personnel nécessaire atteignait en effet 32 153 euros, correspondant ainsi à 13 % du prix d’achat. Ce pourcentage s'établissait encore à 10 % (pour 24 872 euros) au cours des six mois précédents. Si l’on remonte dans les années 2016 et 2017, les banques n’exigeaient même aucune avance pour financer une acquisition. Une condition a néanmoins été appliquée pour bénéficier de cette absence d’avance. Les emprunteurs devaient ainsi réaliser un prêt sur 20 ans restitué par des paiements de 1 000 euros/mois.