Suite aux multiples confinements entre 2020 et 2021, de nombreux Français ont voulu quitter les grandes villes pour s’installer dans des communes moins urbanisées. L’affluence des citadins vers les villes moyennes a fait grimper en flèche les prix immobiliers dans certaines communes, comme Angers et Reims. À seulement quelques distances de la capitale, ces deux agglomérations attirent de nombreux acheteurs en quête de plus d’espaces et d’une meilleure qualité de vie. Ainsi, en un an, le prix du mètre carré a bondi de +17 % à Angers et de +13 % à Reims. En revanche, d’autres villes à l’instar de Mans, Nîmes, et Dijon ont vu leurs prix immobiliers baisser entre fin 2020 et fin 2021 (respectivement de -5 %, -4,5 % et -1 %). Ce repli s’explique par un rééquilibrage du marché après une année 2020 particulièrement dynamique. Hausse de +7 % des prix des logements anciens dans les villes de province Selon les chiffres des Notaires, les prix des logements anciens situés dans les villes de province ont progressé de +7 % entre avril 2020 et avril 2021. En incluant la région Ile-de-France, la hausse s’élève à +5,9 %. Important Le taux immobilier qui demeure à son niveau bas historique n’a pas pu compenser cette forte augmentation de prix. Les acheteurs potentiels doivent ainsi disposer d’un budget plus conséquent pour pouvoir concrétiser leurs projets immobiliers. Pour un primo accédant, les banques peuvent déroger aux règles d’octroi de crédit imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) et appliquer des conditions de financement plus souples. Néanmoins, un apport personnel assez significatif et l’accompagnement d’un courtier permettent d’accéder aux meilleures offres de prêt et obtenir des taux avantageux. Des prix plus abordables dans d’autres communes Si les prix des logements à Angers et Reims restent peu accessibles pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires, les tarifs dans d’autres villes demeurent plus ou moins abordables, à l’instar de Mans, Nîmes et Dijon. Important Il en est de même pour les villes de Marseille et Lyon. En un an, le prix moyen du mètre carré a reculé de -3 % dans la cité phocéenne, et de -2 % dans la capitale des Gaules.