Les propriétaires immobiliers en France sont nombreux à avoir supporté des problèmes liés aux locataires ces derniers mois. Dans les détails, ceux-ci concernent les impayés de loyers ou les paiements tardifs. D’autres se trouvent également confrontés à des dégradations de leur appartement. D’où leur décision d’arrêter d’offrir leur logement en location. Le 14 décembre dernier, une enquête d’opinion sur l’effet du SARS-CoV-2 sur le marché locatif a été divulguée. D’après cette étude, les propriétaires se montreraient plus précautionneux vis-à-vis des locataires. Ainsi, 20,6 % d’entre eux considèrent que l’assurance GLI (garantie loyers impayés) constitue la meilleure protection. Pour 13,3 % des bailleurs qui en font partie, ils sont pour le moment dépourvus de cette couverture. Pour cause, certains disent ne pas assez connaître leur locataire, 7,9 % ignorant s’il peut être assuré. D’autres évoquent la trop grande complication (13,9 %) ou le prix trop élevé (21 %) dont l’assurance fait l’objet. Les propriétaires anticipent les problèmes éventuels D’après le rapport récemment publié, l’exigence première que les bailleurs examinent porte sur le montant des revenus du candidat. 35,7 % d’entre eux partagent cet avis. Ensuite, ils accordent aussi beaucoup d’importance : À la stabilité du travail (30,8 %) ; Au caractère fiable ou non du garant. Plus de deux sur dix d’entre les propriétaires se disent ouverts à l’idée de renoncer à un investissement locatif. La cause réside dans les problèmes relatifs au preneur qui peuvent survenir à tout instant : Impayés de loyer ; Règlements tardifs. 30 % des bailleurs affirment avoir été confrontés à ce type de difficultés ces derniers mois. Par ailleurs, certains décident d’éviter de louer leur logement afin de se prémunir contre les altérations éventuelles. Parmi eux, un quadragénaire qui ne bénéficie d’aucune prise en charge assurantielle en cas de dégâts. Le 5 novembre dernier, il a confié au Parisien que son dernier locataire a ravagé son habitation. La majorité des bailleurs exigent désormais un garant À son départ, peste-t-il, celui-ci lui a laissé pour au moins 30 000 euros de réparations et travaux : Peintures à réhabiliter ; Réseau électrique à refaire ; Stores endommagés ; Portes arrachées ; Fenêtres détériorées ; Etc. De plus, il précise que faute d’emploi, la famille n’a plus versé son loyer depuis 2019. D’après l’étude susmentionnée, 60 % des propriétaires réclament aux prétendants de disposer d’un garant pour occuper leur bien. Ils sont 34,3 % à considérer qu’une personne morale en tant que caution se révèle plus fiable. En revanche, 45,2 % accordent plus de confiance au garant personnel. Relativement à ces informations, 68,5 % des propriétaires affirment avoir initié une sélection plus stricte des demandeurs de la location. Environ 32 % ont même endurci la vérification des pièces justificatives que les locataires leur transmettent. Le but étant de prévenir des manœuvres frauduleuses éventuelles. Parmi les 500 propriétaires loueurs questionnés, tous gèrent eux-mêmes leur bien. Cependant, 25,8 % d’entre eux envisagent de s’attacher les services d’une entreprise spécialisée dans l’immobilier.