Malgré le fait que l’année 2021 fut fortement marquée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le marché immobilier semble avoir été relativement épargné. Contre toute attente, le secteur a même affiché une « santé de fer ». Le nombre de transactions a atteint un nouveau sommet historique et les prix n’ont cessé de grimper. Les prix explosent dans les villes les plus plébiscitées La crise a modifié les attentes des Français en matière de logement. Pendant les épisodes successifs de confinement, ils ont pris conscience de l’importance d’habiter une maison individuelle, plus spacieuse et surtout disposant d’un extérieur. Dès lors, les acquéreurs immobiliers se ruent vers les périphéries des grandes villes ainsi qu’en province, là où ils sont assurés de trouver de la verdure et des terrains plus vastes. Les villes moyennes ont commencé à se faire une place de choix sur la carte des sites immobiliers les plus prisés. ImportantCet engouement s’accompagne inévitablement de hausses de prix. Pour les maisons individuelles, le mètre carré se négocie en moyenne à 2 993 euros (chiffre de janvier 2022). Le désamour des Français vis-à-vis des grandes agglomérations a accéléré l’envolée des prix dans les zones périurbaines et les villes de province. Une période propice à l’achat Certes, la crise sanitaire a engendré l’arrêt quasi total de l’activité économique et contraint de nombreux salariés au chômage partiel. Cela n’a toutefois pas empêché les aspirants à la propriété de lancer leur projet. D’ailleurs, l’accès au crédit est resté globalement facile en 2021. Ce qui a constitué un facteur de motivation supplémentaire. En effet, même si le Haut conseil de stabilité financière a renforcé ses recommandations, les conditions de financement étaient toujours favorables. Le taux immobilier s’est maintenu à un niveau relativement bas et a permis de contrebalancer l’envolée des prix. Quelles perspectives pour 2022 ? Cette année ne devrait pas beaucoup détoner de la précédente, d’autant plus que le virus continue de circuler et que les priorités sont restées inchangées pour les ménages. En 2021, 1,2 million de transactions ont été enregistrées, un chiffre largement supérieur à son niveau d’avant-crise. Il est encore trop tôt pour affirmer si ce record peut à nouveau être battu ou pas, mais les observateurs s’attendent à ce que le marché garde sa vitesse de croisière.