Plusieurs communes de taille moyenne connaissent une réduction de leur pouvoir d’achat ainsi qu’une hausse des prix en matière d’immobilier. En cause, leur profil qui séduit les acquéreurs. À l’issue d’une analyse, notre courtier a constaté que ledit affaiblissement se révèle le plus prononcé à Reims et Angers. Des collectivités qui attirent grâce à leur dynamisme, leur localisation, etc. D’après une étude de notre courtier immobilier, Poitiers affiche en deux ans une diminution du pouvoir d’achat dans la filière. Une situation que Metz, Vannes, Évreux et Laval connaissent également. Dans ces communes, les tarifs des logements augmentent d’environ 15 %. Ce qui engendre parfois même des protestations de la population locale. Cependant, en matière de pouvoir d’achat immobilier, Reims et Angers ont aussi vécu une baisse. La première ville a perdu l’équivalent d’une chambre et la seconde d’un studio. Ces collectivités attirent notamment en raison de la qualité de vie intéressante. Il est possible d’y acheter une maison d’au moins 100 m² avec jardin à 224 000 euros. Des villes attractives sur plusieurs points Dans les communes de grande taille, l’on peut seulement se procurer un appartement simple avec un tel budget. Dans ces métropoles, le pouvoir d’achat immobilier se montre plutôt stable, tel qu’à : ● Paris ; ● Lyon ; ● Bordeaux ; ● Nantes ; ● Toulouse. Par ailleurs, Angers et Reims apparaissent parfaites pour les acquéreurs qui, en même temps : ● Doivent rejoindre Paris de temps à autres ; ● Travaillent fréquemment à distance. L’attrait de ces communes repose sur certains critères : ● Assez proche de la capitale ; ● Étudiant ; ● Patrimonial ; ● Calme ; ● Dynamique. Dans ce contexte, notre courtier immobilier s’est basé sur le budget moyen traité par ses prestations, 223 896 euros. Ensuite, il a observé dans chaque ville la superficie que celui-ci permettait d’acquérir cette année et celles d’avant. Pour un investissement locatif ou autre, la perte d’espace s’établit à 27 m² à Angers, comparé à 2019. Dans cette ville, il était possible de s’offrir un bien de 94 m² avec 224 000 euros. Perte de 13 m² en deux ans à Reims En deux ans, le coût de la pierre est passé à 3 323 euros par mètre carré, soit 983 euros de plus. Dans la commune rémoise, l’on peut acquérir 76 m² désormais contre 13 m² de plus il y a deux ans. Depuis le début de la crise sanitaire, Poitiers, Metz, Vannes, Évreux et Laval, elles, retrouvent du dynamisme. Avec les confinements, le besoin de verdure et d’espace s’est notamment accentué chez les habitants de la capitale. En conséquence, le nombre de déménagements a crû. Le bilan LPI-SeLoger montre que comparativement à l’année dernière : Le nombre de transactions a augmenté de 6,2 % en 2021, grâce à un 1er semestre exceptionnel. Sur le plan national, les notaires ont dénombré 1 198 000 opérations immobilières dans l’Hexagone entre octobres 2020-2021. Comparé à la même période il y a deux ans, une progression de 14,5 % est donc observée.