Contre toutes attentes, la crise sanitaire semble avoir dynamisé comme jamais le marché immobilier. À tel point que 2021 est entrée dans l’histoire. En effet, le nombre de transactions conclues au cours de l’année écoulée a atteint un nouveau record. Même si 2022 ne s’annoncent pas sous d’aussi bons auspices, les professionnels de l’immobilier restent confiants. Un marché principalement animé par les investisseurs et les secundo-accédant L’attachement des Français à la pierre ne semble pas près de s’essouffler. L’année qui vient de s’écouler en est la parfaite illustration. Dans un contexte marqué par la crise sanitaire et les incertitudes économiques, de nombreux ménages ont continué à investir dans la pierre, notamment dans le locatif. ImportantLa fièvre acheteuse qui s’est emparée des Français était telle que le record de transactions conclues a été battu, et ce, malgré une légère contraction de l’offre. En tout, il s’est vendu 1,182 millions de biens immobiliers en une année. Le record de 1,067 millions de 2019 a été pulvérisé. Pour rappel, 1,024 millions de transactions ont été enregistrées en 2020. Outre l’envie de changer de logement après l’épreuve pénible du confinement, les candidats à l’accession ont pu également profiter de conditions de financement très favorables et qui ont amélioré leur capacité d’emprunt, malgré les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Toutefois, les conditions d’octroi avantageuses ont été contrebalancées par la hausse continue des prix. Celle-ci a eu pour conséquence d’exclure du marché les primo-accédants et les ménages modestes. Pour cette année, les principaux acteurs du marché devraient donc être les investisseurs en locatif et les acheteurs en quête d’une résidence secondaire. Peu de chances que l’on assiste à un nouveau record de transactions Tiré par les investisseurs (surtout étrangers) et les secundo-accédants, le marché français de l’immobilier devrait encore être bien-portant pour cette année 2022. Il serait néanmoins présomptueux de parler de nouveau record. La contraction perpétuelle de l’offre n’inquiète pas outre mesure les observateurs. Sans faire preuve d’une certitude avérée, ils pensent qu’il sera toujours possible d’atteindre le million de transactions conclues pour cette année.