Plus que jamais en période de crise, la pierre reste une valeur sûre pour les Français. Le marché de l’immobilier tricolore affiche ainsi une résilience enviée par de nombreux secteurs aux conséquences économiques de la pandémie. En 2022, l’activité devrait rester dynamiques, et les prix, en hausse. Une année 2021 record pour l’immobilier ancien ImportantAprès 21 mois d’une situation inédite, l’immobilier résidentiel ancien en France affiche une bonne santé insolente. Poussés par les confinements et la faiblesse historique des taux bancaires, les ménages ont franchi le pas et réalisé leur projet d’achat d’un logement. De plus, une étude Harris Interactive pour les Notaires de France révèle qu’en plus de rassurer, Une telle opération est décrite comme enthousiasmante par 90 % des Français. Ainsi, en dépit d’un ralentissement au début de l’automne, l’année 2021 s’est terminée sur une performance record. Selon les projections de la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim), Le volume de transactions devrait se situer autour de 1 182 000, en progression de 15 % par rapport à 2020. Les données recueillies par les professionnels mettent en lumière un changement de comportement. ImportantLes acquéreurs recherchent en priorité une meilleure qualité de vie : plus d’espace, de la quiétude, une envie de retour à la nature. L’essor du télétravail a accentué cette tendance, et déplacé la demande vers des secteurs géographiques moins peuplés. Les notaires précisent que Depuis 2019, les citadins sont les principaux clients des maisons dans les villes moyennes ou petites villes. Une hausse des prix attendue sur tout le territoire La conséquence de la « mobilité résidentielle », à défaut d’un exode urbain, est la flambée des prix sur l’ensemble du territoire. En moyenne, ils ont gagné 5 % l’année dernière et ont atteint au 1er janvier dernier une moyenne de 2 993 euros au mètre carré, Annoncent les courtiers immobiliers. Aucun impact majeur n’est pour l’heure attendu des évolutions réglementaires relatives à la rénovation énergétique des biens et de la réforme du diagnostic de performance énergétique (DPE). Le mouvement haussier devrait perdurer au moins pour les premiers mois de 2022. Les notaires l’expliquent par La pénurie des stocks et l’insuffisance de nouvelles constructions et estiment que l’augmentation pourrait dépasser 10 % en grande couronne francilienne et sur le littoral. Ces freins seraient cependant compensés par les taux d’emprunt toujours très bas. Avec le durcissement des conditions de financement du fait du passage des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) à des normes contraignantes, les banques maintiennent leur politique agressive afin de préserver l’accès au crédit. D’après les experts, L’activité va rester soutenue, avec un possible tassement avec l’élection présidentielle. Ils ajoutent que Les ventes devraient franchir le cap du million cette année. Dans ce contexte, les experts redoutent « une surchauffe ». Néanmoins, ils estiment que Seuls l’Île-de-France et le cinquième arrondissement de Lyon sont hors d’atteinte pour la plupart des candidats à l’accession à la propriété. Ailleurs, un achat sur huit dans l’ancien se négocie encore à moins de 1 600 euros/m². Pour la moitié des ventes, le logement est cédé à moins de 2 500 euros le mètre carré et 65 % des acquéreurs paient moins de 3 000 euros.