26 % des contrats de bail dans la capitale comportent des loyers au-dessus du plafond fixé par les mesures d’encadrement. Ces données ressortent d’une étude publiée par l’Olap (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne) le 16 décembre dernier. Selon le rapport de l’observatoire, le dépassement des loyers touche tout particulièrement les petites surfaces. Les propriétaires bailleurs qui ne respectent pas le plafonnement demandent aux locataires de verser en moyenne 168 euros supplémentaires par mois (soit +12 %). 60 % des logements de moins de 20 m² sont concernés Important Si 16 % des T2 ont un loyer dépassant le plafond fixé, il faut dire que cette part est plus importante chez les studios et les T1. En effet, 60 % des biens de petites surfaces dans la capitale sont loués à des tarifs au-dessus du seuil d’encadrement. En principe, cette pratique est née suite à l’envolée des prix immobiliers à Paris, et les propriétaires tentent de rentabiliser leur investissement en appliquant des loyers plus chers. Et ce, malgré le fait que ceci pourrait donner lieu à une amende administrative. D’ailleurs, depuis l’entrée en vigueur de la mesure d’encadrement en 2019, une dizaine de bailleurs ont déjà été sanctionnés par une amende. Jusqu’ici, la préfecture de la région Ile-de-France a reçu 98 plaintes concernant un dépassement de loyers. Pour ceux qui envisagent de se lancer dans l’investissement locatif à Paris, il convient d’évaluer sa capacité d’emprunt avant de franchir le pas. Pour ce faire, il suffit de recourir à l’outil disponible sur notre site. L’accompagnement d’un courtier permet également d’optimiser ses chances d’obtenir une réponse favorable. Un dépassement moyen de 12 % Important En moyenne, les locataires concernés sont contraints de s’acquitter de 168 euros supplémentaires par mois. Les loyers dépassent ainsi de 12 % le plafonnement. L’Olap a cependant observé un léger ralentissement de cette tendance en 2020 par rapport à l’année précédente (au cours des 6 derniers mois). En tout cas, les collectivités territoriales pourront désormais appliquer des sanctions à l’encontre des bailleurs qui ne respectent pas les mesures d’encadrement des loyers, suite au vote des amendements y relatifs par les députés.