Le portail immobilier SeLoger a évalué à 280 000 euros le tarif moyen d’une résidence secondaire. Un coût qui recèle de grandes disparités, notamment entre l’Aquitaine et l’Auvergne, qui totalisent un écart de 256 300 euros. Par rapport au sujet, la demande en résidence secondaire s’accentue dans des communes telles que Bordeaux, Arcachon, etc. D’après SeLoger, une résidence secondaire s’achète en moyenne à 280 000 euros dans l’Hexagone. Néanmoins, en fonction des secteurs, le prix varie fortement. Le tarif le plus élevé, 383 800 euros, a été relevé en Aquitaine. Le plus abordable a, quant à lui, été observé en Auvergne, avec 127 500 euros. La plateforme d’annonces immobilières note que les prix sont généralement plus chers qu’ailleurs dans les régions en bord de mer. Des zones où l’on remarque une grande concentration de résidences secondaires. Et pour environ 300 000 euros, le site retrouve l’Aquitaine parmi les secteurs les moins accessibles pour en acheter une. Un boom se produit dans les secteurs à proximité des TGV La région figure à côté de la Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Poitou-Charentes et de la Bretagne. Pour ce projet, la proximité avec la résidence principale constitue un point de départ déterminant, que celle-ci soit achetée ou louée. Le président des Agences Réunies, Marc Julien, indique que pour se rendre à sa résidence secondaire : 3 heures c'est un peu une limite […], mais le marché se transforme. Marc Julien D’après lui, la demande s'intensifie dans les zones près du TGV, à l’instar des communes très convoitées des Parisiens : Bordeaux ; Arcachon ; La Baule. Dans ces secteurs, dit-il, l’on constate donc une augmentation des prix, puisque les acheteurs souhaitent y aller tous les mois. Et grâce au travail à distance, ils le peuvent. Les locataires sont également attirés par ce type d’acquisition. Au point de prendre à bail un logement moins spacieux en ville et à s’offrir une maison en milieu urbain. Ceci à une heure ou deux de leur domicile pour en profiter la semaine en télétravail ou le week-end. Dans ce contexte, le secteur immobilier a marché à pleine puissance après le confinement. Il a été stimulé par les placements refuge des Français et les faibles taux pret immobilier. Les achats de résidence principale ont progressé en 2021 De plus, la tendance de résidences secondaires a progressé avec l’épidémie de Covid-19. De nombreux acheteurs s’en sont procurés plusieurs pour garantir : Plus d’espace pour leur confort ; Une meilleure sécurité concernant leurs économies. D’après l’agence Century21, 7 % des transactions immobilières en France portaient en 2021 sur des résidences principales. L’année dernière, ces biens ont vu leur nombre d’achats croître de 6 %. Un des acquéreurs parle du financement de cet investissement et sa stratégie en matière de patrimoine : Nous avons eu le coup de cœur pour une maison à 4 km de la mer vendue au prix de 300 000 euros avec peu de travaux. Nous avons contacté notre banque qui a accepté de nous faire un lissage avec le prêt de notre résidence principale. Ainsi, nous remboursons 1 000 euros par mois tant que nous avons l'autre crédit en cours, soit pendant 15 ans, puis les mensualités passeront à 2 500 euros. […] En attendant, poursuit-il, ils rentabilisent le logement en le mettant à bail sur des sites de type Airbnb. Pour cause, 7 jours de location correspondent à une mensualité. Et d’expliquer qu’il s’agit d’un véritable investissement plaisir. En effet, ses revenus locatifs sont exonérés d’impôts, comme il bénéficie du statut LMNP ou loueur en meublé non-professionnel.