Pour les écoles, l’accroissement des effectifs dans l’enseignement supérieur a généré des nécessités immobilières de grande ampleur. Ce qui est favorable aux investissements. Dans ce contexte, Paris concentre pour le moment la plus grande part des financements en Île-de-France. Depuis 2016, la ville compte notamment la plupart des projets d’au moins 1 000 m². Sur le marché de l’investissement dans l’immobilier d’enseignement, Paris réunit une part considérable de l’activité. Depuis 2011, presque trois quarts des volumes investis sur le marché en Île-de-France l’ont été dans cette ville (74 %). Plus précisément, une proportion substantielle d’entre eux ont été investis sur la rive gauche. De leur côté, La Défense et le Croissant Ouest cumulent 17 % des volumes investis depuis dix ans. Ces secteurs d’envergure comptent aussi plusieurs écoles. Sur la même période, la petite couronne n’en représente que 9 %. Cependant, les possibilités d’investissement pourraient s’y accroître. En effet, d’autres établissements scolaires seront tentés de s’y implanter. Les achats d’écoles ont nettement augmenté depuis 2011 Les départements de Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine offrent des commodités plus avantageuses : Projets de campus étudiants dans les alentours ; Renforcement de l’accessibilité avec l’arrivée des nouvelles lignes du Grand Paris ; Grandes surfaces plus abordables et nombreuses. En région, les transactions apparaissent moindres. L’activité y est regroupée dans quelques métropoles telles que Lyon. Dans le 2e arrondissement de la ville, La FRANÇAISE REM s’est récemment offert l’école de STRATE DESIGN. En Île-de-France, à peine 1 milliard d’euros ont été totalisés dans l’achat d’écoles depuis dix ans. En comparaison, sur le marché des bureaux, l’on enregistre chaque année 15 milliards d’euros investis en moyenne. Néanmoins, il faut noter récemment plus d’écoles achetées. Avec légèrement plus de 250 millions d’euros, le pic a été franchi en 2019. Avec le taux prêt immobilier qui demeure sensiblement bas depuis quelques années, la dynamique devrait se poursuivre. Paris est privilégiée par de nombreuses grandes sociétés Depuis 2016, plus de dix ventes d’au moins 5 000 m² ont été conclues sur le marché francilien. Durant les cinq années précédentes, l’on n’en a recensé aucune. Depuis l’avènement de l’épidémie de Covid-19, d’autres projets locatifs ont stimulé le marché. Parmi ceux-ci peuvent être cités les suivants : 6 000 m² par l’EM Grenoble à Pantin ; L’immeuble « H2B », de 13 700 m², à Clichy par l’EM Normandie ; De 13 500 m² par le groupe OMNES Education à La Défense. Loin de susciter l’étonnement, Paris capte la majorité des opérations supérieures à 1 000 m² dénombrés depuis 2016 en Île-de-France. En volume, la capitale en représente 53 %. La rive gauche demeure la zone d’installation classique de l’enseignement supérieur. La Ville Lumière est surtout plébiscitée par les grandes entreprises privées qui préfèrent les quartiers facilement accessibles, centraux et à grande vitalité. Ces critères leur servent pour améliorer leur attractivité à l’étranger et en France, mais aussi dans une logique de « navire amiral ».