Dans la Ville Lumière, l’immobilier voit ses prix s’affaisser. Les spécialistes du secteur prévoient qu’en mars 2022, les coûts au mètre carré descendront à 10 560 euros. Soit un petit recul de -4 % par rapport à la mi-2020. En revanche, les tarifs en Île-de-France poursuivent une hausse malgré un ralentissement, constaté principalement dans les Yvelines. Malgré l’absence des acquéreurs étrangers, Paris garde une forte attractivité en matière d’immobilier de luxe. Cette cote apparaît d’autant plus élevée pour les habitations procurant une vue magnifique ou un espace extérieur (jardin, terrasse…). Des critères avec lesquels les immeubles en dehors de la capitale séduisent les acheteurs. C’est le cas d’un hôtel particulier établi près des Champs-Élysées, dans le 16e arrondissement. Nichée derrière une façade historique réhabilitée, la maison est mise en vente à 80 millions d’euros. Un autre exemple : un appartement de 101 m² dans le 4e arrondissement, sur l’Île Saint-Louis. Le bien est proposé à au moins 3 millions d’euros. Les prix immobiliers de la capitale s’affaissent Ces prix sont relativement abordables pour les acheteurs étrangers. Mais les propriétaires de ces deux logements ultra-luxueux parviendront-ils à les céder à ces tarifs ? Seul le temps le dira. En tout cas, la plupart de leurs potentiels preneurs devront souscrire un crédit immobilier assez conséquent pour se les offrir. Concernant l’immobilier ordinaire, la cote de la Ville Lumière semble avoir diminué. En mars prochain, les experts tablent sur un tarif au mètre carré de 10 560 euros. Soit 110 euros de moins qu’en novembre 2021 (-0,9 %). Comparé à la mi-2020, où l’on avait presque atteint les 11 000 euros/m², le recul se montre plus net (-4 %). Néanmoins, les acquéreurs préfèrent davantage aussi les maisons dotées de jardin en province ou dans l’Île-de-France. Des secteurs dans lesquels ils peuvent se procurer des logements plus spacieux tout en dépensant moins. Dans la région francilienne, au contraire, l’activité immobilière et les prix continuent d’augmenter. Cependant, cette hausse s’est atténuée en décembre 2021, d’après les notaires. Les tarifs en Île-de-France s’agrandissent moins fortement Pour deux raisons, ce phénomène semble logique. D’une part, les comparaisons avec décembre 2020, caractérisé par les reports des transactions bloquées les mois précédents dus aux confinements, sont faussées. D’autre part, les derniers mois se révèlent habituellement tranquilles. Entre janvier-mars 2022, les tarifs en Île-de-France devraient progresser de seulement à 6 820 euros/m² (+1,2 %) au global. La plus faible évolution pour les maisons est attendue dans le Val-d’Oise (95), avec +3,1 %. À l'opposé, les Yvelines (78) enregistreront la plus forte crue (+5 %). Concernant les appartements, le 78 tient toujours la première place, avec le même pourcentage d’élévation. En revanche, la marche sera fermée par les Hauts-de-Seine (92) avec +2,1 %. Sur cette même période, d’après les notaires du Grand Paris, les coûts des appartements sont prévus en montée de : +4,3 % pour la seconde couronne (contre +5,3 % au premier trimestre 2021) ; +2,3 % pour la première couronne (contre +3,8 %). S’agissant des maisons, les prix devraient en seconde couronne grimper de 4,3 % sur un an (contre +6,7 %). En première couronne, ils devraient augmenter de 3,2 % (contre +6,2 %).