Obtenir un crédit immobilier, dont le taux reste bas, auprès des banques s’annonce plus ardu qu’auparavant sur les mois à venir. En effet, les institutions scrutent désormais plus scrupuleusement les dossiers de sollicitation. En plus de cette situation, les acheteurs immobiliers devront surmonter une autre difficulté : l’alourdissement des tarifs des logements. Dans le secteur immobilier, les prix des biens s’élèvent constamment. Par conséquent, les banques se montrent extrêmement prudentes vis-à-vis de chaque dossier de sollicitation de prêt. Cet endurcissement, l’ensemble des entreprises de courtage l’a saisi. Une demande peut très rapidement essuyer un rejet, surtout s’il est mal constitué. Désormais, les refus s’avèrent plus fréquents comparé à quelques mois auparavant. Chez certains courtiers, l’on observe qu’il est irréaliste de penser obtenir un crédit sans apport. Un cadre recommande ainsi aux emprunteurs de prouver leur capacité à réaliser des économies à des intervalles réguliers. L’effort nécessaire pour arracher un prêt s’accentue Par ailleurs, les candidats à l’emprunt doivent se méfier du saut de charges, c’est-à-dire l’écart entre : Leur future mensualité de crédit ; Le loyer qu’ils payent. Le même cadre estime que si le second est plus important que le premier, une épargne doit obligatoirement compenser la différence. Sur le même sujet, les contraintes exigées par le Haut Conseil de la stabilité financière (HCSF) pèsent également. En novembre dernier, un courtier enregistrait un emprunt moyen de 240 600 euros. Pour les primo-accédants, il en enregistrait 238 700 euros sur la même période. Concernant les autres requérants, la somme moyenne empruntée marque une nette progression à 421 800 euros. Ce qui représente 32 100 euros de plus qu’en novembre 2021. D’après la société, cette forte envolée provoque logiquement une amplification de l’effort requis qui évolue de : […] 6,77 années de revenus en novembre à 7,16 années en décembre. Parallèlement à ce raidissement des organismes créanciers, les emprunteurs profitent d’un meilleur cadre concernant le taux immobilier. Les taux demeurent à un faible niveau Un comparateur de crédit note qu’en janvier 2022, la moitié des banques ont opté pour un gel de leurs taux. D’après les premières prévisions de l’entreprise pour ce mois, les taux se situent en moyenne à : 1,19 % sur 25 ans ; 1,01 % sur 20 ans ; 0,88 % sur 15 ans. Un autre courtier avance que, pour ce premier mois de 2022, les banques souhaitent attirer les emprunteurs : […] Grâce à des taux très favorables et atteindre les objectifs ambitieux fixés pour cette année. Notre porte-parole et directrice de la communication, Maël Bernier commente quant à elle qu’aujourd’hui, il est indéniable que : […] Au regard des chiffres de l’inflation (plus de 2 %), les taux auraient déjà dû remonter. Elle poursuit qu’à l’opposé, pour le mois de janvier, les premiers barèmes obtenus semblent : Soit très légèrement en repli ; Soit généralement stables. Et d’ajouter : […] Les très bons dossiers restant quant à eux sous la barre de 1 %. Maël Bernier rapporte ainsi des moyennes avoisinant les : 0,93 % sur 15 ans ; 1,05 sur 20 ans ; 1,25 % sur 25 ans. Ce qui, selon elle, se révèle relativement plus faible qu’en décembre.