Sur le marché immobilier, les acheteurs ont toujours lorgné les habitations dotées d’un balcon, terrasse, jardin, etc. Cependant, l’épidémie de Covid-19 a entraîné une hausse des transactions liées à ces biens après avoir transformé les critères des investisseurs. S’agissant des logements qui ne comportent aucun espace extérieur, ils se vendent parfois moins facilement. Dans la Ville Lumière et dans les agglomérations adjacentes, les logements dotés d’un extérieur sont extrêmement convoités. Toutefois, en fonction de l’agencement, l’exposition et la vue, le prix varie d’un bien à l’autre. Après les confinements, les habitations avec un extérieur ont certes gagné en attractivité. Toutefois, tous les extérieurs n’engendrent pas forcément une augmentation du tarif. C’est néanmoins ce que souligne le directeur de l’Île-de-France pour l’agence immobilière Espaces Atypiques. La valeur d’une terrasse offrant une vue sur les toits parisiens diffère évidemment de celle d’un balcon filant orienté nord, précise-t-il. Ainsi, il est indispensable de s’accompagner d’un expert pour éviter tout problème lors de l’évaluation de coût. Les extérieurs apportent sous quelques réserves de la valeur à l’habitation D’après Geoffroy Reins, l’existence d’un extérieur apporte une plus-value au logement sur un marché difficile tel que la capitale. Toutefois, cette hausse ne se produit que si le bien se situe dans un cadre calme, avec : Une disposition avantageuse Une bonne exposition. L’expert d’Espaces Atypiques analyse qu’un extérieur auquel l’on peut accéder depuis le séjour confèrera généralement : […] Plus de valeur qu'un extérieur accessible depuis une chambre ou un balcon sur un boulevard très fréquenté. La pondération n'est effectivement pas la même. Les acheteurs n’ayant pas pu acquérir un extérieur satisfaisant dans la Ville Lumière se sont reportés en banlieue. Ceci bien que la recherche de biens puisse parfois s’avérer compliquée. En effet, dans quelques secteurs, les maisons coûtent souvent plus d’un million d’euros. C’est par exemple le cas en Saint-Germain-en-Laye, à Saint-Mandé, à Boulogne-Billancourt, à Vincennes, etc. Néanmoins, avec la faiblesse actuelle des taux pret immobilier, ce tarif demeure peu accessible pour certains investisseurs. La demande de biens avec un extérieur s’est amplifié post-confinement Dans ce contexte, les transactions immobilières ont flambé après les confinements, surtout pour les logements munis d’un extérieur. En conséquence, les maisons ont notamment vu leurs prix s’accroître. Les acheteurs ayant la possibilité ont profité de cette catégorie de biens comparés à un appartement dépourvu d’extérieur. Un bien dont le tarif s’est parfois replié. Le tout sans hésiter à s’installer en seconde ou première couronne afin de vivre dans une maison. Sur le marché, la valeur des habitations avec un jardin, une cour, etc. a toujours été remarqué. Cependant, l’estimation de celle-ci semble parfois pénible. Dans la capitale, les extérieurs peuvent peser grandement, bien que depuis 2021, les tarifs se soient en général stabilisés. Pour information, les logements avec un balcon ou une petite parcelle de terrain sont rares à Paris. La co-fondatrice du réseau immobilier Perle Rare, Céline Thieriet, indique : Presque toutes les demandes de mes clients concernent des biens avec un extérieur, surtout pour un bien avec une terrasse de 10m² permettant de recevoir et de préférence en étage élevé. Céline Thieriet D’après elle, cette classe d’habitations se localise plutôt dans les 16e et 15e arrondissements parisiens : […] Même si de véritables pépites peuvent se cacher dans le centre. […]. Céline Thieriet