Les chiffres relevés en janvier 2022 dénoteraient une croissance inattendue des ventes de logements anciens aux États-Unis. Ce dynamisme serait le résultat d’une anticipation chez les acquéreurs qui s’attendent à une augmentation du taux d’intérêt bancaire. La Fed l’a déjà prévue, la révision des taux serait inévitable face à l’inflation qui continue de progresser. Les ventes de logements existants auraient connu une croissance de plus de 6 % en janvier 2022 aux États-Unis. Le chiffre a été communiqué par la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR) vendredi 18 février dernier. Cette progression s’aligne au dynamisme des taux d’intérêt déjà observé au cours des premiers mois de la pandémie du Covid-19. Un ralentissement pourrait cependant avoir lieu dans les mois à venir. La Fed a prévu de réviser les taux d’intérêt à la hausse qui entraînent l’intensification des prix. Les experts indiquent qu’ils s’y sont préparés. Ce qui expliquerait l’augmentation inattendue des ventes au premier mois de 2022. Un prix qui progresse avec les ventes Les chiffres de janvier 2022 montrent que les ventes d’immobilier ancien ont bondi dans toutes les régions des États-Unis. Le Sud arrive en tête avec une croissance de 9,3 %. Vient ensuite le Nord-Est qui a connu une hausse de 6,8 %. La progression se situerait aux environs de 4 % pour le Centre et l’Ouest. Cette évolution s’accompagne d’ une baisse des stocks de logements disponibles et d’une augmentation du prix. Le volume des stocks aurait diminué à une proportion équivalente à 1,6 mois compte tenu du rythme actuel des ventes. Le prix médian des logements anciens a, quant à lui, bondi de 15,4 % en un an. Il se situerait ainsi à 350 300 dollars actuellement. En France, le frais de notaire qui est à la charge de l’acheteur doit s’ajouter à ce prix. La Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR) parle de la 119ème hausse enregistrée de façon consécutive. Cette séquence serait en même temps la plus longue observée aux États-Unis. La croissance des ventes de logements anciens et de leurs prix n’est cependant pas récente. Elle remonte aux premiers mois de la pandémie du Covid-19 qui a eu un effet inattendu sur le marché. Une croissance de 6,7 % des transactions réalisées Le début de la pandémie s’est accompagné d’ une diminution du taux d’intérêt et les acheteurs en auraient profité. La réserve fédérale américaine (Fed) avoue cependant devoir augmenter le taux d’emprunt dès mars 2022 pour faire face à l’inflation. La progression de cette dernière serait en même temps due à l’intensification des coûts dans l’immobilier. Il s’agirait de la première augmentation réalisée depuis le début de la crise sanitaire. Le taux des prêts hypothécaires a déjà évolué à près de 4 % depuis peu. Un tel niveau n’aurait plus été enregistré dans le pays depuis mai 2019. Il n’aurait pourtant pas dépassé 3,50 % à l’apparition du Covid-19. Il aurait même été maintenu en dessous de 3 % durant plusieurs mois. L’inflation et les dépenses de consommations qui ont atteint un niveau supérieur à ce qui était attendu auraient été à l’origine de cette progression. Les acheteurs auraient prévu cette évolution selon les experts du secteur au vu des chiffres relevés. 6,5 millions d’appartements et de maisons auraient été vendus en janvier 2022 en suivant la progression annuelle. Cela se traduirait par une croissance de 6,7 % comparé aux chiffres de décembre 2021. Les observateurs s’attendaient pourtant à un léger recul et avaient situé leurs prévisions à 6,08 millions de logements vendus.