La côte de Provence, qui se révèle plus accessible que la Côte d’Azur, demeure intéressante pour un achat immobilier. Une grande portion de la commune marseillaise propose par exemple encore des prix attractifs. Quelques zones telles que le bassin d’Aix-en-Provence ou la côte bleue présentent en revanche des tarifs extrêmement élevés. Les tarifs immobiliers ont subi une hausse substantielle sur le littoral de Provence, comme partout sur la côte hexagonale. Néanmoins, les consommateurs peuvent toujours décrocher des logements abordables à condition de se diriger vers les bons quartiers. Aix-en-Provence constitue à ce titre un des secteurs à éviter. Les appartements et les maisons y affichent un prix médian respectivement de 5 000 euros et 640 000 euros. Près du cours Mirabeau, les appartements sont même vendus à 9 000 euros. Il faut sortir un peu de la commune pour dénicher des biens moins coûteux. C’est le cas par exemple à proximité de Marseille, à Septèmes-Les-Vallons ou aux Pennes-Mirabeau, ainsi qu’à Cabriès. Des biens abordables existent encore à Marseille La plus intéressante ville permettant de profiter de la mer au meilleur prix porte sur la cité phocéenne. Seulement, certains quartiers sont à éviter. Une notaire à Aubagne, maître Carole Bataillard, déconseille le sud de la commune à proximité des plages. Les tarifs au mètre carré s’établissent jusqu’à 5 000 euros dans ce secteur, prévient-elle. Celui-ci est composé principalement par : Tout le septième arrondissement qui demeure extrêmement convoité ; Les plages du Prado, dans le huitième arrondissement. L’on suggère plutôt aux personnes souhaitant acheter un logement avec un prix raisonnable de s’orienter vers les quartiers de : La Joliette, avec des prix à 2 990 euros le mètre carré ; Cinq-Avenue, au cœur de Marseille, avec 2 770 euros le mètre carré. Se démarquant par son atout d’être situé près de la mer, le premier est bien desservi par les transports publics. L’intérêt des familles pour la Joliette, qui se trouve en pleine modernisation, reste cependant encore faible. Les ménages désirant acquérir une habitation dans ces quartiers peuvent d’ores et déjà réaliser une simulation pret immobilier. Les données qui en ressortiront (la mensualité du crédit, son coût total...) leur permettront de bien préparer leur projet d’achat. L’offre se raréfie dans la cité phocéenne Un problème doit toutefois être considéré : les logements à commercialiser s’amoindrissent dans toute la cité phocéenne. La demande demeure pourtant prononcée. Au point que les tarifs restent chers. Cette insuffisance de biens à vendre concerne même les constructions neuves. Le président de la Fédération des promoteurs immobiliers provençaux, Arnaud Bastide, avise : Nous avons des stocks historiquement bas, le foncier manque et Marseille et les villes de la métropole bloquent les permis de construire, car les habitants ne veulent pas entendre parler de densification. Arnaud Bastide Une habitation neuve dans le bassin d’Aix se négocie à 5 737 euros le mètre carré. Dans la métropole marseillaise, le budget à prévoir atteint 5 177 euros le mètre carré. Par rapport à 2019, avant la crise sanitaire, ce prix a subi une crue de 9 %. Enfin, entre Marseille et Arles, L’on recommande de sortir de la zone autour de Sausset-les-Pins et de Carry-le-Rouet. La côte bleue est connue pour ses biens extrêmement onéreux, dus : À la pénurie de biens à vendre dans le secteur ; Au cadre de vie préservé qu’elle propose. Pour une maison ancienne, il faut compter plus de 1 million d’euros, même si la propriété nécessite encore des travaux. Pour un appartement ancien, le tarif s’élève à 5 540 euros le mètre carré.