Le coût d’un prêt immobilier n’a jamais été aussi faible, et les barèmes des banques pour le mois de février 2021 montrent de nouvelles baisses. En 10 ans, la charge financière pour l’emprunteur s’est réduite au quart. Ainsi, pour un capital de 300 000 euros remboursable sur 20 ans, le souscripteur a réduit la charge financière de plus de 100 000 euros par rapport à 2011. Un coût divisé par quatre, soit 100 000 euros de moins Les grilles des banques de février 2011 montrent un taux légèrement supérieur à 4 % pour un crédit immobilier sur 20 ans. À cette époque, avec une somme de départ de 300 000 euros, les emprunteurs se retrouvaient à l’échéance de leur contrat avec une dépense totale de 438 200 euros. Pour le même contrat, en 2021, ils n’auraient à rembourser que 331 767 euros. Cela représente une économie potentielle de 106 433 euros ! En excluant la prime d’assurance de prêt, le montant de chaque mensualité n’est plus que de 1 382 euros, contre 1 826 en début de période. L’écart est appréciable, surtout dans un contexte de crise économique qui a affecté les finances de millions de Français. Et le mouvement baissier se poursuit. Important En février, les barèmes de nos partenaires bancaires affichent une moyenne à 0,82 % sur 15 ans, et respectivement 1,02 % et 1,28 % sur 20 ans et 25 ans. En plus, les taux d’usure sont en légère hausse pour le premier trimestre et le HCSF a introduit un certain assouplissement à ses exigences en matière d’endettement. Gain sur les taux réduits par la forte hausse des prix immobiliers Si les taux de prêt ont baissé, les prix des biens ont en revanche augmenté, mais avec d’importantes disparités régionales. L’indice Insee annonce une Progression de 36 % au cours de la décennie pour les appartements franciliens, Effaçant le gain sur les intérêts. La perte est plus modérée sur le segment des maisons en Île-de-France, dont le prix moyen a augmenté de 12,5 % entre fin 2010 et fin 2020. En parallèle, le SMIC a connu une de croissance de 11,5 %, qui compense la plus grosse partie du mouvement haussier des prix. Dans les autres régions, les conditions sont encore plus favorables aux acquéreurs de maisons anciennes, puisqu’en 10 ans, elles ne se sont enchéries que de 9 %, contre 12 % pour les appartements.