Évolutions sensibles sur le marché immobilier parisien à cause de la crise

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 11 février 2021 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le jeudi 11 février 2021 11:55 par la Rédaction Meilleurtaux

Malgré la crise sanitaire et les deux confinements, le marché immobilier parisien reste dynamique. Selon les agences, le stock de biens est en légère hausse, ce qui permet aux biens proposés à un bon prix de trouver rapidement preneur. En revanche, en cas de surévaluation, les clients prennent le temps de comparer, entrainant un léger allongement des délais de vente.

6 mois en moyenne pour vendre un bien à Paris

ImportantAvec les premières restrictions, la croissance des prix de l’immobilier parisiens a freiné, conduisant à une certaine stabilité, avec des baisses modérées d’environ 2 % entre les deux confinements dans quelques quartiers.

Par ailleurs, le tourisme est à l’arrêt, et de nombreux propriétaires de biens en location saisonnière sont soit passés à la location classique de longue durée, soit ils cherchent à céder leur logement pour faire face à leurs propres difficultés financières. Il en résulte une offre plus importante, alors qu’avant la crise, à l’instar des années précédentes, l’heure était à la pénurie.

En toute logique, à moins de tomber sur une très bonne affaire, les potentiels acquéreurs prennent le temps de réfléchir et de bien comparer avant de s’engager. En conséquence, il faut aujourd’hui 6 mois pour conclure une transaction, un délai qui reste néanmoins inférieur à celui de nombreux autres endroits. Mais les propriétaires moins gourmands peuvent voir leur bien de qualité partir en moins de trois mois.

Un accès quasi impossible à la propriété dans Paris pour certains profils

Pour autant, tout le monde n’a pas l’opportunité d’acheter dans la capitale. En effet, même après la légère correction de 2020, le prix mètre carré tourne toujours autour de 10 000 euros. Sans compter que le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a restreint les conditions d’accès au crédit immobilier en imposant un plafond d’endettement de 35 % et une durée de remboursement maximale de 27 ans. Or, pour la plupart des primo-accédants, emprunter sur 30 ans représentait l’unique voie pour ne pas rester indéfiniment locataire sur Paris intra-muros.

ImportantQuant au marché locatif, il s’affiche également en bonne santé, mais les agences immobilières déplorent l’insuffisance de studios et de grands appartements vides.

En effet, pour les bailleurs, la fiscalité avantageuse du meublé rend cette formule plus attractive.

En outre, l’investissement immobilier a aussi pâti des recommandations du HCSF. À cause des limitations sur l’endettement, beaucoup sont privés d’accès au prêt alors qu’ils disposent de revenus relativement confortables. Les professionnels recommandent de baser plutôt le raisonnement sur le reste à vivre.

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