2020 aura vraiment été une année pas comme les autres. Après 2019 qui a été particulièrement favorable aux aspirants à la propriété, ces derniers se sont heurtés à un obstacle presque infranchissable avec l’apparition de la pandémie. Le confinement qui en a découlé a grippé la machine du crédit immobilier, provoquant le report ou l’abandon des projets. La faute à la crise sanitaire, mais pas que ! Le principal obstacle à l’accession immobilière en 2020 fut sans conteste la pandémie de Covid-19 et tous les évènements qui en ont découlé, à savoir le confinement, le chômage partiel ou total et la baisse conséquente des revenus des ménages. Mais d’autres facteurs ont poussé les aspirants à la propriété à remettre aux calendes grecques leurs projets, à commencer par les recommandations émises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). ImportantCes recommandations ont exclu bon nombre de candidats à l’accession du marché, en particulier à cause de la limitation du taux d’effort à 33 %. L’attitude des banques après le premier confinement a également pesé. Avec les incertitudes qui entourent la crise, les organismes de crédit ont décidé de minimiser les risques de défaillance des emprunteurs en privilégiant les meilleurs dossiers (profils premium). Cette décision a particulièrement desservi les intérêts du primo accédant, ce candidat, jeune de surcroit, qui souhaite acquérir son tout premier logement, mais qui ne présente pas les garanties nécessaires (apport personnel important, un revenu élevé) pour être accepté. 2021 : la bonne année pour se lancer L’année 2020 a donc été celle de la déception, mais pour les aspirants à la propriété, 2021 pourrait bien être celle de l’espoir. En effet, en réaction à la crise et en prenant en considération la situation critique des ménages, le HCSF a accepté de lâcher du lest dans ses recommandations et rehaussé le plafond du taux d’endettement à 35 %. Le régulateur a également autorisé les banques à appliquer une dérogation aux fameuses recommandations à 20 % des dossiers recalés (contre 15 % auparavant). Et même si les prix immobiliers poursuivent toujours leur tendance haussière, les porteurs de projet peuvent encore se réjouir de bénéficier de taux relativement bas.