La dynamique observée sur le marché immobilier en région parisienne n’est pas près de faiblir, à en juger par les chiffres dévoilés par la banque Crédit Agricole et relatifs aux financements qu’elle a accordés au cours des six premiers mois de cette année. La banque constate également, au regard de ces informations, que la Grande Couronne est particulièrement prisée. Direction l’Essonne, les Yvelines ou encore le Val-d’Oise La capitale reste le rêve ultime pour les aspirants à la propriété souhaitant élire domicile en Ile-de-France. Mais conscients de la tension extrême qui règne sur le marché parisien ainsi qu’en Petite Couronne, les porteurs de projet consentent à s’excentrer un peu et jettent leur dévolu sur les départements situés en Grande Couronne. En tête des départements faisant l’objet du plus grand nombre de recherches figure l’Essonne. Important18 % des 21 000 prêts accordés par la banque pendant le premier semestre étaient destinés à financer un projet d’achat dans ce département, avec comme villes de prédilection Évry-Courcouronnes, Viry-Châtillon ou encore Massy. Pour concrétiser leur projet, que ce soit pour l’achat d’une résidence principale, un investissement locatif ou pour de la spéculation immobilière, les primo-accédants consacrent un budget moyen de 267 000 euros, soit 2 % de plus que le montant alloué au premier semestre de l’année dernière. Les secundo-accédants, qui disposent de plus de moyens, déboursent jusqu’à 436 000 euros. Dans les Yvelines, département qui arrive en deuxième position dans la priorité des acheteurs (16 % des emprunts accordés), Versailles et Sartrouville recueillent le plus de suffrages, suivies de Conflans-Sainte-Honorine. Ceux qui se positionnent sur un premier achat prévoient en moyenne un budget de 330 000 euros, alors que ceux qui en sont à leur deuxième acquisition n’hésitent pas à emprunter jusqu’à 613 000 euros. Enfin, dans le département du Val-d’Oise qui termine à la troisième marche du podium, les primo-accédants espèrent devenir propriétaires dans des villes comme Franconville, Argenteuil ou Bezons. Leur budget moyen est de 273 000 euros. Les secundo-accédants, qui tiennent également ces villes en haute estime, se donnent les moyens de réaliser leur projet en consacrant jusqu’à 613 000 euros. Le département des Hauts-de-Seine surclasse tout le monde Important Plus près de Paris, dans la Petite Couronne, les Hauts-de-Seine attirent également les convoitises des investisseurs immobiliers. Pour aménager du côté d’Asnières-sur-Seine, Boulogne-Billancourt ou encore Colombes, l’emprunt contracté par les porteurs de projet se chiffre, en moyenne, à 456 000 euros. Pour de la spéculation immobilière, ce montant peut aller jusqu’à 890 000 euros.